AINSI FONT LES CONTES - CNDP

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res du temps passé et j'aime y croire à ces histoires qui font rêver... » Jean-Louis .... Ainsi, dans l'acte de raconter, chaque élève se fabrique ses propres images,.
Conception : Joëlle RALLET Conseillère Pédagogique en Éducation Musicale

AINSI FONT LES CONTES Un chant, un conte... D’une rive à l’autre. Vivre la musique à travers sa voix son corps, dire et lire des contes, stimuler l’imaginaire par l’écriture, développer les dispositions au jeu de fiction, tels sont les objectifs de cette belle réalisation qui relie l’éducation musicale, la lecture, l’écriture et l’expression dramatique. Le document ici proposé permettra un suivi de ces activités par l’observation de pratiques pédagogiques qui ont été initiées par une conseillère pédagogique de notre département autour d’un projet fédérateur. Articulé autour du répertoire des chants populaires enfantins, voilà un « bel élément déclencheur », suivant l’expression consacrée, qui fournira aux enseignants et à leurs élèves les éléments d’un riche travail sur le conte. Et maintenant écoutons Pierre Amiot et, avec lui, murmurons « J’aime les histoires du temps passé et j’aime y croire à ces histoires qui font rêver... » Jean-Louis Baglan IA DSDEN de la Vienne

Domaines concernés Éducation musicale Littérature (maîtrise du langage oral, lecture, écrire des textes) Agir et s’exprimer avec son corps Découvrir le monde La sensibilité, l’imagination, la création Public Enseignants cycles I et II Textes de références Les programmes 2006-2007 « Qu’apprend-on à l’école élémentaire ? » Préface de Gilles de Robien p. 32, 33, Éducation artistique p. 41, Éducation musicale p. 63 à 92, Maîtrise du langage et de la langue française p. 125, Éducation de l’oreille p. 135 à 139, Éducation musicale p. 183 à 192, Littérature p. 261 à 265, Éducation musicale

SOMMAIRE • Découpage et structure p. 2, 3 • Le projet fédérateur p. 3 • Les pré-requis p. 5 • L’oralité des contes p. 5 • Lire et raconter p. 6 • Le jeu dramatique p. 8 • Le schéma narratif p. 9 • L’écriture p. 9 • Le rythme et la pulsation p. 11 • L’apprentissage des chants p. 11 • Partitions des chants traditionnels p. 13 • Un exemple de conte écrit à plusieurs classes intégrant les chants du projet p. 20 • Bibliographie



p. 28

DÉCOUPAGE ET STRUCTURE Séquence 1 Introduction

23 s

Séquence 2 Animation pédagogique

11 min 30 s

Séquence 3 Exploiter un conte

8 min 58 s

Séquence 4 Le canevas

6 min 53 s

Séquence 5 La suite de l’histoire

6 min 29 s

Séquence 6 Imprégnation rythmique

6 min 26 s

Séquence 7 Echauffement

3 min 36 s

Séquence 8 Apprentissage des chants

4 min 07 s



Séquence 9 Le répertoire de chants 

19 séquences soit 33 min 15 s

12 chants interprétés par des élèves du cycle 2 : Boucle d’or - Ma voix te dira des contes - Petit frère - Chanson du loup - Prom’nons nous dans les bois - Bon bûcheron - Trois cochons roses - Le petit Poucet - La promenade des ours - Le chat botté - Par la fenêtre ouverte - Le rigaudon. 7 chants interprétés par Fabrice CHARPRENET et Joëlle RALLET, Conseillers Pédagogiques en Éducation Musicale : Chevillette et bobinette - Nous avons gagné - Cendrillon - J’aime les histoires - Dialogue du loup et du Petit Chaperon Rouge - Il était une fois - Poucet Séquence 10 Générique de fin

1 min LE PROJET FÉDÉRATEUR

Partant du répertoire de chants populaires de tradition enfantine, dix-neuf chants sont proposés tout au long d’une année scolaire à des élèves du cycle 2. Ils répondent à l’intérêt grandissant porté au chant choral. C’est le point de départ d’un travail d’écriture d’un conte à plusieurs classes (trois à quatre classes), projet pluridisciplinaire où l’éducation musicale, la danse, la langue orale et écrite, l’expression dramatique trouvent leur place. Ce travail d’écriture et d’échanges aboutit à des rencontres entre écoles pour produire un conte musical avec de vrais musiciens. Ce projet a fédéré une quarantaine de classes, néanmoins, le film rendra compte du travail de quelques classes ; un groupe de trois classes sera plus particulièrement suivi.

Les objectifs spécifiques de ce projet

• Pour les élèves Vivre la musique à travers sa voix et son corps, s’intégrer à des activités musicales collectives, s’approprier les contes lus et racontés, prendre conscience progressivement de la structure du conte par le jeu dramatique, participer à la recherche autour des grands thèmes communs aux contes et comptines, s’intégrer dans une pratique collective autour du jeu théâtral, jouer, endosser un rôle, articuler et poser sa voix parlée, mémoriser de courts extraits de contes, explorer et s’orienter dans un espace scénique. • Pour les enseignants La formation de l’oreille, le développement des aptitudes vocales, le développement du sens rythmique, la formation de l’oreille polyphonique, 

l’improvisation, dire et lire des contes, différencier le lire du raconter, dégager la structure du conte, amplifier les jeux de rôle enfantins, développer les dispositions de l’élève au jeu de fiction, son imagination, sa sensibilité, son désir d’expression et de production, approcher la notion de personnage, explorer et découvrir quelques règles du jeu théâtral. Elaborer un conte musical à partir des comptines, rondes, jeux dansés, personnages et grands thèmes des contes.

Septembre Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin

Programmation sur une année Appropriation du projet par l’enseignant Apprentissage des chants aux élèves et imprégnations de contes lus, racontés Jeux dramatiques (jouer, endosser un rôle, moduler sa voix, prise de conscience de la notion de personnages) Construction du schéma narratif Ecriture du conte suivant les différentes modalités d’écriture Lire, raconter, dire des contes Chanter les chants choisis Associer chants et textes du contes Jeux dramatiques Mise en espace Représentations

Rôle de la conseillère pédagogique dans le projet

La conseillère pédagogique conçoit le projet et le propose aux enseignants volontaires lors d’un stage d’une journée en début d’année. Elle remet à chaque enseignante les partitions des chants et un disque contenant tout le répertoire enregistré. Des animations sont ponctuellement organisées le soir après la classe en fonction des besoins, par petits ou grands groupes. Elle assure un suivi à raison d’une fois par mois dans chaque classe. En rapport avec ses missions de formateur, elle fait chanter les enfants et propose des exploitations pédagogiques possibles et transférables par l’enseignant. Elle coordonne les activités en regroupant les élèves de plusieurs classes en formation chorale. Elle intervient également à la demande des enseignants qui le souhaitent, sur une activité particulière comme dans ce témoignage lors de l’élaboration d’un canevas. Elle permet les rencontres entre les élèves et les musiciens et organise les représentations de fin d’année. 

LES PRÉ-REQUIS Pour réaliser ce projet au sein de sa classe, sans l’aide du conseiller pédagogique en Éducation Musicale, il est souhaitable d’établir quelques pré-requis : • Phase d’imprégnation de contes traditionnels  du lire au raconter ; • Élaborer une progression dans le choix des contes, pour faciliter dans un premier temps le jeu dramatique (peu de personnages et évènements simples) ; • Mise en garde face aux contes non traditionnels où le jeu dramatique est presque impossible ; • Mise en réseau et lecture d’albums qui détournent ou parodient les contes traditionnels ; • Élaboration non systématique avec les élèves des schémas narratifs des contes en vue de l’écriture d’un conte ; • Faire un choix de chants en rapport avec les thèmes des contes ; • Apprentissage simultané des chants ; • Définir les modalités d’écriture (avec une classe engagée dans le projet, le canevas semble être un choix déterminant et structurant) ; • Écrire le conte suivant différentes modalités : individuellement, en relais / par petits groupes, en dictée à l’adulte ; • Mémorisation du conte par les élèves, choix des acteurs ; • Association contes/chants. L’ORALITÉ DES CONTES Les histoires ont été racontées avant d’être écrites. Autrefois dans les campagnes, les conteurs ne savaient ni lire ni écrire. Ecrire un conte, c’est convertir du son en image (l’image constituée par le texte écrit). Le texte écrit du conte ne traduit pas la présence corporelle du conteur, ses gestes, la manière dont il prononce les mots, le rythme de sa narration, la musicalité de sa parole (la rythmique et les hauteurs de notes) les silences, le jeu autour de la parole. On n’écrit pas comme on parle, les élèves le comprennent très tôt, dès la maternelle, c’est à l’enseignant de pointer les différences et plus particulièrement au moment de la dictée à l’adulte. Au XIXème siècle, débutent les premiers grands collectages de contes par des érudits comme les Frères Grimm, pour préserver le génie populaire, l’âme des peuples qui se trouvaient alors dans les histoires et les chansons. Dans le document vidéo, une enseignante explique sa difficulté lorsqu’elle a théâtralisé avec ses élèves l’histoire de « La princesse Grenouille » qu’elle venait de lire (dans le film elle dit avoir raconté alors qu’elle avait simplement lu). Ce 

conte n’est pas issu de la tradition orale, de ce fait il reste complexe de par la longueur du récit. Le jeu dramatique aurait été facilité si l’enseignante avait raconté l’histoire avec ses propres mots, elle serait devenue plus accessible. LIRE ET RACONTER On peut commencer par lire tout simplement des contes à ses élèves. La difficulté est de trouver un texte bien écrit. Certains contes sont écrits en patois ou en vieux français, une langue qui n’est plus comprise par tous. Les auteurs de littérature de jeunesse ne s’intéressent pas forcément au conte. Certains s’en inspirent (cf : sélection d’albums). On peut ensuite raconter, mais raconter n’est pas lire. L’enseignant qui raconte, utilise ses capacités à imaginer. Dans un conte, il y a un espace, une géographie plus ou moins complexe. À partir de ce lieu que l’enseignant connaît, à lui de se faire mentalement des images et d’habiter cet espace. Il peut alors créer mille et une histoires. Les histoires peuvent se transposer, d’un lieu à l’autre, d’un pays à l’autre, d’une culture à l’autre. Ainsi, dans l’acte de raconter, chaque élève se fabrique ses propres images, entre dans un espace virtuel et ressent des émotions, de manière encore plus prégnante que dans l’acte de lire.

Transmettre un conte Les situations Lire des albums

Les activités Le maître lit un album en montrant les images et le texte. Il montre du doigt ce qu’il lit (cf : PROG recherche INRP). ou Le maître lit sans montrer les images, sans lever les yeux du texte, les commentaires des élèves sont accueillis seulement après la lecture



Compétences Les élèves prennent conscience de l’acte de lire

Évaluation L’attention porte sur le texte et non plus seulement sur l’image

Création d’images mentales Développement de l’attention continue

Validation ou non de la compréhension du récit au moment des commentaires des enfants après la lecture

Lire des contes

Le maître lit un conte non traditionnel ou un conte traditionnel à structure complexe

Prise de conscience de l’acte de lire

Rappel de récit

Raconter des contes

Le maître raconte avec ses mots à lui (sans support écrit) un conte traditionnel, et veille à moduler sa voix selon les personnages

Écouter et comprendre un récit pour en formuler les composantes (le titre, le temps, les personnages, les lieux, les objets, les évènements).

Rappel de récit

Dire des contes

Les élèves endossent le rôle d’un personnage de conte que le maître vient de raconter

Jouer pour mieux comprendre la construction du récit (schéma narratif). Différencier le lire du raconter par le biais du jeu dramatique. Construction de la notion de : • Personnage ; • Narrateur, nécessité de moduler sa voix, de se déplacer dans un espace scénique défini.

Retrouver les éléments chronologiques du récit avec les autres Valider ou négocier les propositions Le jeu dramatique met en évidence le degré de compréhension du récit. La régularité de cette activité permet l’intégration des éléments du récit.

Le travail de transmission Distribuer un extrait de conte à un élève. Après avoir lu le texte, l’élève raconte (à un autre élève ou au groupe-classe) en s’appropriant le récit et en le transposant comme si l’aventure lui était arrivée personnellement (utilisation du « je ») . L’histoire sera rapportée telle qu’elle aura été entendue. 

En s’appropriant le conte, avec ses propres mots, en modifiant parfois l’espace et le temps, l’élève met en évidence les caractéristiques du conte et sa structure (situation initiale, personnages, évènements, situation finale…) Ce jeu met en évidence l’aspect logique du récit : une pensée est dite, des causes produisent des effets. Par le fait de dire « je », l’enfant est en situation, il vit l’aventure dans un espace familier. Contrairement à l’écrit, la mémoire orale est sélective, elle permet d’épurer l’histoire. L’oralité du conte, par sa rigueur, est très formatrice pour la structuration de l’esprit. Un récit bien structuré à l’oral conditionne l’écrit. L’écriture est une autre étape. Bien écrire son histoire c’est d’abord bien savoir la raconter. LE JEU DRAMATIQUE C’est par le jeu dramatique que l’élève prendra conscience du schéma narratif c’est-à-dire de la notion de personnages, la chronologie des évènements, l’anticipation, les différents niveaux de langage (l’ogre ne parle pas comme le roi). Après avoir raconté un conte, l’enseignant proposera à ses élèves d’endosser un rôle pour jouer le conte sous la forme de petites saynètes. Les élèves sont alors confrontés aux difficultés liées à la mémorisation, à la nécessaire modulation de la voix suivant les personnages, à l’intonation, à l’espace scénique. Le choix des contes est alors très important. Si l’objectif est de jouer le conte, alors il faut qu’il soit court, n’offrant que peu d’évènements dans son déroulement. Le conte de tradition orale reste le support à privilégier : Exemples : Les 3 petits cochons Boucles d’or Le Petit Chaperon Rouge Certains enseignants ont fait le choix de faire vivre les contes par l’intermédiaire de personnages découpés dans du carton qui seront utilisés en ombres chinoises. Cette stratégie est tout aussi intéressante, et en particulier pour les élèves qui ont du mal à s’exprimer. Faire parler et se déplacer un personnage en carton, permet de se décentraliser. Les élèves les plus réservés franchissent alors le pas et s’engagent dans l’oralité. Le répertoire de comptines, formulettes utilisées souvent dans les contes complètera ce travail en mettant en valeur le côté musical, ludique et poétique de l’expression.



LE SCHÉMA NARRATIF L’élaboration du schéma narratif va permettre aux élèves de mieux comprendre la structure du conte. Cependant il ne faut pas oublier les instants privilégiés où l’enseignant raconte pour le plaisir de raconter, juste pour le plaisir des mots, et les résonances qu’ils laisseront dans les esprits. Il est cependant nécessaire pour construire la compétence structurale des élèves. Ecrire le schéma narratif d’un conte, c’est déterminer : • le lieu ; • le temps ; • la situation initiale ; • la fin de l’histoire ; • les personnages parmi lesquels le ou les héros ; • les objets ; • les évènements qui viennent rompre la situation initiale. L’ÉCRITURE

Structurer l’oral avant de structurer l’écrit Jeux de langage oral : • Jeu des devinettes (il ou elle, oui ou non…) pour décrire un personnage ou un objet, • Jeux sensoriels : - L’odorat : fabriquer un loto des odeurs pour exprimer les émotions ressenties ; - Le toucher : décrire les sensations aux différents touchers ; - L’ouïe : auditionner des textes, de la musique et évoquer ses sentiments, ses impressions ; - Le goût, plus difficile à aborder en classe mais qui peut être évoqué par l’image (fixe ou animée) ; - La vue : - à partir d’objets apportés par l’enseignant, questionnement, qu’est-ce que c’est, d’où vient-il, à qui est-il, à quoi sert-il, la difficulté peut varier selon l’objet ; - à partir de cartes postales, dans le film, il s’agit d’une carte représentant des galets, les enfants peuvent ne pas reconnaître ce qui est représenté, chacun reste libre de son interprétation, l’objectif étant de les amener à s’exprimer pour ensuite enrichir l’écrit ; - l’affiche masquée, l’enseignante retire un à un les morceaux de la feuille qui recouvrent l’affiche, les élèves décrivent au fur et à mesure. Cet exercice développe l’imagination, et l’anticipation. 

Écrire Les listes Préparer des listes de personnages, d’objets, de lieux, en allant de l’ordinaire vers l’extraordinaire, des situations initiales, des évènements déclencheurs… Les différentes modalités • Le canevas  Qu’est-ce qu’un canevas ? - « Un contrat pour partir dans la rédaction du texte. Le groupe s’étant mis d’accord, on ne changera plus de scénario ensuite ; - un aide-mémoire pour ne rien oublier et se repérer au cours de l’écriture, en maintenant le fil de l’histoire, lorsque les petits groupes se relaient pour rédiger le texte. Les enfants s’y réfèrent très souvent pour comprendre l’avancée du travail. Par rapport au jeu dramatique qui manifeste la succession des évènements, le canevas dessiné les regroupe tous dans un même espace-page : on saisit le début, les péripéties et la fin, d’un seul regard. » « Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle », coordonné par Mireille Brigaudiot – INRP/Hachette – p. 157-158. • Le dessin Les personnages, les situations initiale et finale sont précisés dès le début. Le canevas est arrêté d’un commun accord, la structure du récit n’est dictée par personne, les transformations et la succession des situations ne sont imputables qu’aux élèves. Consignes et codes graphiques utilisés sont toujours clairement formulés ou rappelés (on n’écrit pas, on dessine … ; la flèche pour la direction de l’histoire, son trajet …). Le résultat apparaît en une seule page du tableau-papier. Quelque peu hermétique pour tout étranger à la gestation du récit, le canevas est un outil efficace, précis et rapidement sans mystère pour les enfants. Toute l’histoire est contenue dans le dessin du canevas. Il sera un aide-mémoire pour ne rien oublier, pour se repérer au moment de l’écriture. Le dessin est contenu dans un seul espace, la grande feuille, les enfants peuvent ainsi d’un seul coup d’œil retrouver un évènement particulier de leur histoire. • La dictée à l’adulte Du canevas élaboré en groupe-classe, on passe à la rédaction en ateliers de 5 ou 6 enfants. Les autres enfants sont dans des ateliers autonomes. Les élèves dictent des phrases qui racontent une partie de l’histoire (en suivant la chronologie) contenue dans le dessin. Ce travail se fait en plusieurs séances, une ou deux par jour. L’enseignant écrit en cursive, il 10

transcrit ce que dictent les enfants, il les aide à exprimer un cheminement intellectuel du langage oral au langage écrit par le dessin rudimentaire du canevas. Le texte à écrire se négocie. Les enfants se complètent l’un l’autre pour élaborer une phrase. L’enseignant relit, en suivant avec son doigt, la phrase écrire au terme de la discussion. Les comportements des enfants témoignent clairement d’attitudes différentes selon qu’ils parlent/racontent ou bien dictent/écrivent. Au cours de ces exercices, les enfants entrent dans le récit et sa structure, sa fabrication. Il est indispensable de regrouper tous les élèves de la classe pour lire le nouveau texte, le faire valider par le groupe-classe et susciter l’intérêt de la poursuite de l’écriture. Cf : « Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle » coordonné par Mireille Brigodiot INRP/Hachette. Dans le document vidéo, la dictée à l’adulte d’après le canevas n’est pas traitée. Le film témoinge uniquement d’une séquence de dictée à l’adulte, en CP-CE1, après que les élèves se soient mis d’accord oralement sur la suite de l’histoire. LE RYTHME ET LA PULSATION Sans rythme, il n’y a pas de musique. Développer le sens rythmique des enfants à travers le répertoire chanté, c’est leur faire ressentir le déroulement temporel de la musique. Les chants appris seront fréquemment associés aux mouvements : marche, frappés de mains. Ces déplacements s’effectuent sur des accents qui se reproduisent régulièrement. Ce rythme régulier comparé aux battements du cœur, se nomme « pulsation ». Les élèves vivent la pulsation en même temps qu’ils chantent, qu’ils marchent, qu’ils sautent. Chanter en frappant dans ses mains la pulsation, en se déplaçant ou en marchant sur la pulsation, aide à la mémorisation à l’expression du chant. Le rythme, c’est ce qui correspond à tout ce qu’on dit dans la chanson. Les rythmes sont perçus inconsciemment pendant tout le travail sur la pulsation. Les élèves apprennent rapidement à différencier rythme et pulsation. L’APPRENTISSAGE DES CHANTS

L’échauffement

L’échauffement est une mise en condition, un réveil de son corps et de sa voix. Une nécessaire préparation à l’apprentissage des chants, au travail musical. Il est source de plaisir pour les élèves qui découvrent peu à peu leur capacité phonatoire, ainsi les rires à la découverte de nouveaux sons produits, laissent rapidement la place à un besoin de pratique systématique. 1. La gymnastique vocale Les sirènes : donner ou projeter le son de l’aigu vers le grave, et du grave vers l’aigu , bouche ouverte et bouche fermée, travail de la nasalité sur m, n, gn Le coucou : Il assure une liaison oreille/voix, l’enseignant lance un 11

« coucou » (tierce majeur/mineur) les élèves reproduisent, le maître monte d’un demi ton à chaque fois Les vocalises : sur des syllabes (ex : mo, ma, mu en quinte descendante), le maître a la possibilité de s’exercer, d’improviser, d’inventer avec ses élèves. 2. La respiration Simultanément les élèves devront prendre conscience de leur respiration. Différents exercices pourront être proposés pour faire évoluer les différentes respirations : • Respiration costale et diaphragmatique • Respiration rapide bouche ouverte du petit chien essoufflé • Respiration en staccato dents serrées sur « s », avec impulsion rapide du diaphragme • Respiration abdominale : à réaliser en fin de séance, en fin d’exercices

Quelques démarches

• Apprentissage par imprégnation/répétition, le maître chante une phrase, les élèves répètent. • Apprentissage par audition intérieure avec deux groupes d’élèves, un groupe chante une phrase, l’autre groupe chante la suivante. • Apprentissage d’un chant accompagné d’un mouvement (marche ou frappés de mains sur la pulsation). • Apprentissage par audition (la voix du maître ou un enregistrement). • Apprentissage par le parlé rythmé. • Apprentissage par la lecture des textes. • Apprentissage par la reconnaissance des mélodies.

Chanter juste

Chaque enseignant a déjà rencontré ou rencontrera un jour des élèves ayant des difficultés à chanter juste. L’expérience montre que plus la pratique du chant est précoce et régulière et ceci dès la maternelle, plus grandes sont les chances que les enfants chantent juste dans les cycles suivants. Hormis les enfants qui ont des dysfonctionnements d’ordre pathologique (surdité partielle par exemple), l’enseignant doit pouvoir corriger les élèves qui « bourdonnent ». Ainsi certains enfants ne s’entendent pas chanter lorsqu’ils sont dans le groupe, leur production vocale est alors proche de la voix parlée. Pour d’autres, il s’agit très souvent d’un manque de tonicité musculaire. Les exercices proposés lors de l’échauffement vocal contribueront à améliorer les productions vocales et faciliteront la prise de conscience progressive des possibilités de l’appareil phonatoire. 12

Bon bûcheron

Sur les chemins on te voit marcher Sur les chemins on t’entend siffler

Ma voix te dira des contes

Ma voix te dira des contes Des chants de chez nous Ferme tes yeux que j’adore Mon petit enfant

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Prom’nons-nous dans le bois

Cendrillon

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Trois cochons roses

J’ai vu, j’ai vu... Qui dansaient dans leur maison J’ai vu, j’ai vu... Qui mangeaient dans leur maison

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Le chat botté

Aux moissonneurs il fit promettre De changer le nom de leur maître Les menaçant d’être hachés Menu comme chair à pâté !

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Et le roi s’est enquis: « Tous ces blés sont à qui ? » A Monsieur… le Marquis… de Carabas ! Enfin au château arrivé Il mangea l’ogre en rat changé ; Et devenu maître des lieux Il y reçu le roi heureux. Alors le roi a dit : « Ce château est pour qui ? » Pour Monsieur… le Marquis… de Carabas !

Le rigaudon

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Le petit Poucet

Dans un arbre suis monté Et j’ai vu dans le lointain Des lumières qui brillaient Nous allions être sauvés C’est l’espoir qui revenait. A l’ogre méchant j’ai pris Grosses bottes de sept lieues Pour aller chez mes parents Qui avaient pleuré longtemps D’avoir perdu leurs enfants.

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Par la fenêtre ouverte

J’aime les histoires

On pourra trouver les partitions des autres chants du projet dans les contes musicaux de Nicole Berne aux éditions « A cœur joie » : • Boucle d’or et les trois ours, 2003 • Les trois petits cochons, 2002 • Le petit chaperon rouge, 1999

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UN EXEMPLE DE CONTE ÉCRIT À PLUSIEURS CLASSES INTÉGRANT LES CHANTS DU PROJET Il était une fois, il y a très longtemps, un petit garçon qui s’appelait Basile. Il vivait dans un pays qui s’appelait Scoibidouille. Basile était un garçon courageux et très malin. Il vivait avec son lapin « Boule de neige » dans une petite maison bien confortable. Ma voix te dira des contes Dors mon bébé magnifique Dors mon petit enfant Sur ton lit la lune incline Son visage doux Ma voix te dira des contes Des chants de chez nous Ferme tes yeux que j’adore Mon petit enfant Un jour, une horrible tempête se leva sur le Scoibidouille. Une immense tornade détruisit tout sur son passage ! Heureusement, Basile et Boule de Neige avaient eu le temps de se cacher dans leur cave. Quand la tempête s’arrêta, ils sortirent tremblant encore de peur et ils virent leur maison en mille morceaux ! Comme tout était détruit, il fallut décider de reconstruire toutes les maisons et vite. Trois petits cochons qui passaient par là, croisèrent Basile et Boule de Neige. Petit frère Petit frère, petit frère, Le loup veut me manger Petit frère, petit frère, Veux-tu me protéger ? Il a détruit ma maison, Je ne sais plus où aller, Il a perdu la raison, Et il veut me dévorer. Petit frère, petit frère, Le loup veut me manger Petit frère, petit frère, Veux-tu me protéger ? 20

Cochon : Bonjour ! Voulez-vous de l’aide ? Basile : Oui ! Notre maison est démolie, il nous en faut une autre, très solide. Cochon : Alors, on ne la fera pas en paille, ni en bois ! Basile : Il vaudrait mieux de la pierre, il y en a plein dans la carrière de Poitouille. Les cinq compagnons partirent chercher les pierres. Sur le chemin du retour, un loup maigre et affamé les observait.

Chanson du loup Je suis le loup et je suis affamé, Je suis le loup et je voudrais manger. Depuis trois jours, je n’ai rien avalé, Depuis trois jours, j’erre dans la forêt. J’aim’rais manger un repas consistant, J’aim’rais manger un bon petit enfant. J’ai faim ! j’ai faim ! J’ai faim ! j’ai très faim ! Je suis le loup ! Je suis le loup !

Loup : Voulez-vous que je vous aide ? Basile : Mais tu es un loup et les loups n’aident ni les cochons ni les hommes ni les lapins. ILS LES MANGENT ! Loup : Je ne vous veux aucun mal car je suis un loup végétarien ! Je veux seulement devenir maçon. Mais je ne sais pas construire de maison. S’il vous plaît, aidez-moi ! Basile : Pouvons-nous lui faire confiance ? ... C’est peut-être un piège ? Néanmoins, nos cinq amis décidèrent de lui faire confiance. Aussitôt, ils reprirent leur chemin jusqu’au village. Boucle d’Or : Fais attention le loup, je suis là ! Loup : Mais, mais ... qui es-tu ? Boucle d’Or Boucle d’Or, Boucle d’Or, Petite fille aux cheveux d’or Boucle d’Or, Boucle d’Or, S’en va jouer dehors. 21

Sa maman lui a défendu De sortir dans la rue, Elle lui a dit ce matin: « Reste dans le jardin ! » Mais elle lui a désobéi, Elle est sortie sans bruit Et elle a couru sans arrêt Jusque dans la forêt. Dans la clairière elle aperçoit Une maison de bois, Marchant sur la pointe des pieds, Ell’ s’en est approchée. Boucle d’Or : Je m’appelle Boucle d’Or, je me suis sauvée de la maison des trois ours. Je me suis perdue. Loup : Je… je... je peux t’accompagner jusqu’au village de Basile où j’apprends à construire la maison de mes amis. Boucle d’Or : Tu es un drôle de loup ! Jamais je n’ai entendu parler de loup maçon! Je viens avec toi car tu es amusant ! Prom’nons-nous dans le bois Prom’nons-nous dans le bois Pendant que le loup n’y est pas. Si le loup y était Il nous mangerait Mais comme il n’y est pas Il nous mang’ra pas ! Cochon : Loup, regarde-nous faire le ciment pour construire les murs de la maison de Basile. Loup : Ah oui ! Je commence à comprendre le métier ! Cochon : Viens essayer avec nous. Basile : Que tu es maladroit ! Tu fais toujours deux choses en même temps ! Ecoute nos conseils et arrête de jouer avec Boule de Neige ! Le rigaudon Allons dans le bois cueillir la noisette, Allons dans le bois, le loup n’y est pas ! Et s’il vient ici pour entendre la musette Et s’il vient ici, je le fais danser aussi ! 22

Prom’nons-nous dans le bois (reprise) Basile : Loup es-tu prêt à rester avec nous pour apprendre à fabriquer la charpente ? Loup : Oui, je connais bien la forêt. Je peux vous conduire pour trouver de beaux arbres à abattre. Basile : Allez, suivons le loup pour aller dans la forêt de Boirouille. Bon bûcheron Bon bûcheron coupe coupe coupe Bon bûcheron coupe bien ton bois Dans la forêt on t’entend frapper Dans la forêt on t’entend chanter Sur les chemins on te voit marcher Sur les chemins on t’entend siffler Boucle d’Or : Regardez un bûcheron ! Venez on va lui dire bonjour. Loup : Non, non ! Je n’aime pas les bûcherons ! Un cochon : N’aie pas peur, regarde, nous on n’a pas peur du loup... Trois cochons roses J’ai vu, j’ai vu, j’ai vu trois petits cochons Trois petits cochons tout rose à la queue en tire-bouchon Trois petits cochons tout rose qui jouaient dans leur maison Qui jouaient dans leur maison Et je connais leur chanson Nous nous nous on n’a pas peur du loup Nous nous nous on n’a pas peur du loup Pas peur du loup Pas peur du loup 2 J’ai vu, j’ai vu ... Qui dansaient dans leur maison 3 J’ai vu, j’ai vu ... Qui mangeaient dans leur maison 4 J’ai vu, j’ai vu ... Qui dormaient dans leur maison 23

Le bûcheron : Bonjour, que faites-vous ici ? Basile : La tempête a mis ma maison en mille morceaux et on en refait une autre. On vient chercher du bois pour la charpente. Le bûcheron : Si vous voulez, je peux vous aider. Attendez, je vais appeler mes enfants, ils vont nous aider. Petit Poucet ! Reviens avec tes frères. Le petit Poucet C’est moi le petit Poucet Qui semait des cailloux blancs Les oiseaux qui avaient faim Ont dîné avec mon pain Et j’ai perdu mon chemin. Si vous saviez ma tristesse Combien j’ai pleuré Pour sauver de la détresse Mes frères aînés N’ai pas hésité. Dans un arbre suis monté Et j’ai vu dans le lointain Des lumières qui brillaient Nous allions être sauvés C’est l’espoir qui revenait. A l’ogre méchant j’ai pris Grosses bottes de sept lieues Pour aller chez mes parents Qui avaient pleuré longtemps D’avoir perdu leurs enfants. La charpente terminée, il fallut couvrir la maison. Soudain, on vit arriver les trois ours qui poursuivaient Boucle d’Or pour lui rendre son bouquet. La promenade des ours Nous allons nous promener En attendant le déjeuner, Nous allons nous promener, Puis nous irons manger. La soupe était brûlante, 24

Laissons la refroidir, Et pendant cette attente, Allons nous dégourdir. Allons cueillir des fleurs Pour en faire un bouquet. Nous l’mettrons tout à l’heure, Sur notre beau buffet. Ours : Boucle d’Or ! Boucle d’Or ! Tu as oublié ton bouquet ! Boucle d’Or : Oh ! Merci les trois ours ! Voulez-vous nous aider à construire la maison de Basile et Boule de Neige ? Ours : Mais bien sûr ! Le chat botté Un meunier eut pour héritage, Un chat botté vaillant et sage Qui fort de son maître enrichir Lapins, perdrix alla quérir. Au roi il les offrit Mais de la part de qui ? De Monsieur... le Marquis… de Carabas ! Aux moissonneurs il fit promettre De changer le nom le nom de leur maître Les menaçant d’être hachés Menu comme chair à pâté! Et le roi s’est enquis : « Tous ces blés sont à qui ? » A Monsieur… le Marquis…de Carabas ! Enfin au château arrivé Il mangea l’ogre en rat changé; Et devenu maître des lieux Il y reçut le roi heureux. Alors le roi a dit : « Ce château est pour qui ? » Pour Monsieur… le Marquis… de Carabas ! Le chat : Bonjour Pierre ! Peux-tu nous donner des tuiles ? Pierre : Oui, je veux bien. Suivez-moi ! 25

Les amis retournèrent à la maison en construction avec Pierre. Grâce à l’aide de tout le monde, le toit fut vite fini. Par la fenêtre ouverte Par la fenêtre ouverte, Bonjour, bonjour ! Par la fenêtre ouverte, Bonjour le jour. Bonjour le matin Dans son manteau de brume, Bonjour le chemin Que la feuille parfume. Bonjour le clocher Dans sa chanson de lierre, Bonjour le sentier Et la mousse des pierres. Bonjour mon voisin Retourne de ton rêve, Bonjour les copains Le chant de nuit s’achève. Boucle d’or : Est-ce que je peux inviter ma copine Cendrillon car elle fait toujours le ménage et elle ne s’amuse pas beaucoup. Cendrillon Je suis modeste et soumise. Le monde me voit fort peu Car je suis toujours assise Dans un petit coin du feu. Cette place n’est pas belle Mais pour moi tout paraît bon. Voilà pourquoi l’on m’appelle La petite Cendrillon, Voilà pourquoi l’on m’appelle La petite Cendrillon. Pierre : Je retourne chez pépé pour lui demander de préparer le repas avec la mémé du petit chaperon rouge. Le loup : Oh Oui ! J’adore les galettes au chocolat de mémé !

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Le soir venu, nos amis dansèrent et mangèrent un succulent repas. Ils étaient heureux et tous allèrent se coucher bien fatigués. J’aime les histoires J’aime les histoires du temps passé Et j’aime y croire à ces histoires Qui font rêver. J’ai retrouvé sous la mousse des pierres Les sentiers ombragés Où les rois venaient chercher les reines Quand ils s’en allaient chasser. J’ai retrouvé sur la branche d’un chêne Le rossignol au cœur gai. Et tous les chemins où se promène L’ombre de petit Poucet. J’ai retrouvé le château de mystère De la Belle au bois dormant Sur le petit escalier de pierre Le pas du prince charmant. J’ai retrouvé la pantoufle de vair Perdue à minuit sonnant Et je cherche depuis sur la Terre A qui j’en ferai présent.

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BIBLIOGRAPHIE Des albums qui transforment, détournent, parodient des contes... Barton Byron, Petite poule rousse, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 1993. Bourre Martine, L’ogresse et les sept chevreaux, Didier Jeunesse, 2001. Bravo Emile, Boucle d’or et les sept ours nains, Seuil Jeunesse, 2004. Claverie Jean, Trois petits cochons, Nord-Sud, 1989. Contes du monde (Catalogne), Bon sel, Rose des vents, 1995. Contes du monde (Rif, Maroc), Petit, petit, Editions La rose des vents, 1999. De Boël Anne-Catherine, Rafara un conte populaire africain, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 2000. De Pennart Geoffroy, Balthazar, Kalidéoscope, 2001. Giraud Robert, La moufle, Album du Père Castor, Flammarion, 1999. Giraud Robert, La soupe aux cailloux, Album du Père Castor, Flammarion, 2001. Hawkins Colin, Hawkins Jacqui, La gazette des contes de fées, Éditions Grund, 2004. Kerloc’h Jean-Pierre, Le petit Poucet, Didier Jeunesse, 2002. Khemir Nacer, Le chant des génies, Actes-Sud Junior, 2001. Le Craver Jean-Louis, Grenier Delphine, La toute petite, petite bonne femme, Éditions Didier, 1998. Malone Vincent, Cochon-neige, Seuil Jeunesse, 2004. Mari Enzo, Le Jeu des fables, Seuil Jeunesse, 2005. Monsabert Anne-Sophie, Alibeu Géraldine, Le petit chaperon rouge a des soucis, Albin Michel jeunesse, 2004. Muth John J., La soupe aux cailloux, Circonflexe, 2004. Pommaux Yvan, Le grand sommeil, Lutin poche, L’Ecole des loisirs, 1998. Pommerat Joël, Le petit chaperon rouge, Actes Sud papiers, 2005. Ramos Mario, La princesse grenouille, Pastel, 2003. Rifmann Maud, La petite poule rousse et le renard rusé, Éditions Bilboquet, 2005. Rivais Yak, Les contes du miroir, L’Ecole des loisirs, 1988. 28

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