ATELIER : PATISSERIE et MATHEMATIQUES - Rectorat de l ...

13 downloads 233 Views 312KB Size Report
partir d'une situation de la vie courante (confectionner des pâtisseries) pour ... Les élèves désapprennent au cours du collège » tel est le constat établi par les.
Académie de Besançon

Atelier de Mathématiques pour élèves en grande difficulté

Contact : Mme Pahin Joelle, professeur de mathématiques

Collège Paul Elie Dubois, L’Isle sur le Doubs

Atelier math pour les élèves en grande difficulté Expérimentation - Rapport d’étape -

Résumé du projet : Ayant constaté que les élèves en échec à partir de la 5ième perdent confiance et finissent par baisser les bras, nous avons décidé d’intervenir sur ce niveau. A partir d’activités simples et concrètes, nous amenons les élèves en très grande difficulté à travailler sur les bases du socle commun : • révision des notions du socle avec « Mathenpoche » (exercices sur les points qui posent problème) et aide individuelle à la demande ; • partir d’une situation de la vie courante (confectionner des pâtisseries) pour travailler les savoirs indispensables et permettre de les acquérir Nature de l’établissement

rural

Acteurs adultes :

2

- enseignants

3 en 2007 et 2 en 2008

- non enseignants

0

Acteurs élèves :

Conditions de l’action :

mathématiques

Nombre total d’élèves : 25

Nombre total de classes : 4

Pourcentage d’élèves concernés par niveau : 20% Durée totale : 3ans

Pourcentage filles-garçons : 80% filles Périodicité : hebdomadaire pendant 1 trimestre Horaire élèves : 7 séances par groupe Nombre d’adultes par groupe : 1

Année concernée : 2ème

4 groupes d’élèves du ½ h sur emploi du temps la 1 h en atelier pendant 7 semaines moitié de l’année Partenaires système éducatif : Partenaires extérieurs : 0 Personnes – ressources : Jocelyne Richard, chargée de mission Place dans l’emploi temps de l’élève :

HSE sur DHG : 7h Moyens mis à disposition de l’équipe : Crédits d’établissement 100€ Pahin Joelle Correspondant de l’action : professeur de maths

HSE hors DHG : 15 :

Crédits académiques : 0 [email protected]

SOMMAIRE

Présentation

page 4

1. Origine du projet 2. Prospective à la fin de la première année 3. Description

Déroulement pédagogique

page 5

1. Première action a) Modalités de fonctionnement b) Compétences abordées c) Regard sur cette première action 2. Deuxième action a) Modalités de fonctionnement b) Compétences abordées

Bilan 1. 2. 3. 4. 5. 6.

page 8

Les points positifs Les difficultés et les remèdes Evaluation Témoignages des élèves et des parents Ce que m’a apporté cette action Remerciements

Prospective

page 11

Annexe

page 12

PRESENTATION 1. Origine du projet : Ce projet fait suite à celui de l’année précédente : « Les élèves désapprennent au cours du collège » tel est le constat établi par les enseignants au vu de l’écart entre les résultats en sixième et les résultats en troisième. Certains voient leurs capacités, leurs acquis diminuer. Ainsi est née l’idée de monter un projet dont l’objectif est d’aider les élèves en difficultés, particulièrement en grandes difficultés, les aider à acquérir les compétences du socle commun. Le projet a débuté en 2006/2007 avec trois enseignants de mathématiques et a été poursuivi cette année avec deux d’entre eux.

2. Prospective à la fin de la première année : Le bilan de la première année a conduit à une remise en question du soutien traditionnel à l’égard des élèves présentant des difficultés d’apprentissage. Augmenter une moyenne faible de deux points est certes appréciable pour l’élève, mais est-ce un bénéfice suffisant ? Une pédagogie du détour ne pourrait-elle pas être plus efficace tout en visant les acquis de base ?

3. Description : Est développé ci-dessous le projet pâtisserie mené par Mme Pahin. Pour la partie de Mme Jobey, reconduction en 5° du travail mené en 4° lors de l'année 2005-2006, voir l’Annexe. Public visé : Niveau cinquième. Format : L’action se déroule en deux périodes de 7 séances : D’abord avec 8 élèves de ma classe sur une heure quinzaine (dans la DGH) Puis avec 7 élèves issus de deux classes différentes sur une heure semaine (hors DGH) Stratégie La stratégie sous-jacente tient du détour pédagogique : partir d’une situation de la vie courante, ici confectionner des pâtisseries pour un nombre de personnes donné de façon à recenser les besoins en mathématiques indispensables à leur réalisation. Ce sont ces savoirs qui seront travaillés par petits groupes, les élèves explicitant leurs démarches sur affiches ou transparents, avec confrontation collective. Ce travail sollicitera la pratique du calcul mental et le recours à la calculatrice. Budget alloué au projet : 100 €.

DEROULEMENT PEDAGOGIQUE 1) Première action : « Soutien » a) Modalité de fonctionnement Suite aux résultats en mathématiques, un groupe est constitué. Huit élèves de la classe où j’enseigne participent à cet atelier. Ils doivent apporter leur recette préférée à la première séance. Une seule élève a respecté la consigne ! Pour enrichir les exemples, un dossier de recettes a été mis à leur disposition. b) Compétences abordées Domaine a) Grandeurs et mesures b) Ecriture fractionnaire

Contenus Masse, capacité, volume Effectuer des changements d’unités Sens Ecriture décimale

Support et matériel Observation de la balance, du verre gradué. Mesurer 25 cL, 1 dL avec un verre gradué seulement avec des fractions

Comparer deux nombres Travail avec les écritures rencontrées dans les en écriture fractionnaire. recettes, inscrites sur le verre gradué. Addition

c) Symétrie centrale

Utilisation d’un gâteau pour aborder « 1 quart plus 1 quart » « 1quart plus 3 huitièmes ». Il a été finalement convenu que le gâteau serait mangé et que le travail se poursuivrait sur des schémas .

Construire l’image d’une Nous dessinons une figure galette, la fève, le gâteau du premier janvier et nous faisons la symétrie de chaque figure par rapport à un point. A partir de la recette des d) Proportionnalité :activité Propriété de linéarité crêpes qui seront préparatoire au travail en confectionnées en classe. classe . A partir de b), je me suis mise en adéquation avec ma progression de classe pour répondre à la demande des élèves.

c) Regard sur cette première action Les élèves dès la première séance sont perturbés. Ils attendaient un soutien sur le chapitre étudié leur permettant de mieux réussir le prochain contrôle. Ils ne voient pas pourquoi nous abordons des notions sans rapport direct avec le cours, surtout l’utilisation du verre gradué ! Le travail en salle de sciences physiques les dérange et ils demandent à retourner en salle de mathématiques. Lors des prochaines séances de soutien, un réajustement s’instaure en fonction de la progression suivie dans la classe. Les pré- requis, les savoirs du chapitre étudié sont illustrés à partir de la pâtisserie. La préparation de la pâte à crêpes permet de réviser la proportionnalité. Les élèves présentent leurs travaux à la classe entière et chaque élève montre de l’intérêt et s’investit dans la leçon.

2) Deuxième action : Travail sur les capacités exigibles dans le socle commun. a) Modalités de fonctionnement Le groupe est constitué des deux élèves en grandes difficultés de ma classe et de cinq élèves en grandes difficultés d’une autre classe de cinquième. L’atelier est présenté ainsi : « Nous allons confectionner des gaufres ». Le nouveau groupe démarre plein d’enthousiasme : Les élèves du premier groupe enchantés par la séance des crêpes en ont parlé autour d’eux, oubliant les désagréments du verre gradué … A partir d’une recette de gaufres écrite sur le tableau, nous planifions nos séances .Nous recensons toutes les actions que nous devrons entreprendre avant de manger les gaufres ! Pour les élèves, le plus urgent est de savoir combien chacun mangera de gaufres et de fixer au plus vite le jour de la dégustation. Je ne suis plus le professeur de mathématiques mais l’animateur de l’atelier. Chaque séance débute par des activités mentales afin de réinvestir les techniques mises en place à la séance précédente. Après échange au sein du groupe, les tâches sont distribuées afin d’éviter une lassitude au niveau des calculs. Ce dispositif s’achève par une ouverture sur le monde extérieur : Visite d’une boulangerie-pâtisserie. Les questions préparées visent la découverte du métier de boulanger pâtissier, la fabrication du pain et des croissants.

b) Compétences abordées Domaine Nombres positifs écriture fractionnaire

Proportionnalité

Nombres entiers décimaux : Calcul

Capacités exigibles dans le socle commun en Valoriser des procédures personnelles reposant sur le sens premier de la fraction. Reconnaître dans des cas simples que deux écritures fractionnaires différentes sont celles d’un même nombre. « 1 quart plus 1 quart » Propriétés de linéarité Passage à l’unité.

Support

et «Savoir quand et comment utiliser les opérations élémentaires pour résoudre un problème »

Calcul du prix de revient d’une gaufre après avoir calculé le prix de 50 g de sucre, de 100g de beurre… Facture : T.V.A.

Calcul mental Attitude critique réfléchie Prise d’initiatives

et

1 Recette : L 2 Verre gradué.

Recette initiale pour 20 gaufres : Calcul des quantités pour 44 gaufres.

Calcul des quantités pour 40 gaufres, 10 gaufres, 50 … Pour 20 gaufres : 500 g de farine. Pour 44 : 524 g , 8,5 kg… Prix d’une gaufre : 23,30 €

BILAN

1. Les points positifs : Première action Après le réajustement et l’adéquation au travail en classe, les séances sont détendues et très actives. Les objectifs du prochain contrôle sont bien visés. Les élèves participent, essaient de deviner quel support nous allons utiliser. Mangerons-nous un gâteau ? Certains élèves découvrent qu’ils sont capables de réussir des exercices en étant les plus rapides. Deuxième action Sous le prétexte des gaufres, les élèves se sont investis sans difficulté dans les mathématiques nécessaires à leur réalisation et ont été très actifs .Ils ont montré beaucoup d’enthousiasme et de plaisir à s’investir dans ce projet. Le travail mené sur la proportionnalité a été très important et intensif. Il n’aurait pas pu se faire ainsi en classe complète. Il a été adapté au cheminement des élèves : difficultés rencontrées, progrès, acquis fragiles, retour en arrière. Après avoir travaillé sur la quantité de farine à prévoir pour quarante-quatre gaufres, la démarche adoptée a pu être réinvestie pour la masse de sucre, de beurre et la quantité de lait, ainsi que dans le prix des différents ingrédients (les élèves connaissant le prix au kilogramme). La séance de la confection des gaufres a été bien organisée et très conviviale. Les règles d’hygiène ont été respectées. Chaque élève a pu participer à la pesée des ingrédients, au réinvestissement oral de la démarche suivie pour calculer la quantité utilisée des différents ingrédients, à la préparation de la pâte et à la cuisson. La dégustation a été un moment très sympathique, inoubliable. Chacun a su tenir son rôle suivant ses compétences, de la préparation au nettoyage final. Leur initiative d’offrir des gaufres au personnel de l’administration et de la restauration scolaire a été très appréciée.

2. Les difficultés et les remèdes : - L’évaluation de la pertinence des résultats en fonction du problème étudié est loin d’être acquise pour certains élèves. Ils restent sur leur réponse : 524 g, 8,5 kg de farine pour confectionner quarante-quatre gaufres. La confrontation des réponses trouve ici toute sa place pour les amener à se questionner sur leurs résultats et leur donner la possibilité d’en changer, mais c’est insuffisant, me semble-t-il : ces élèves ont-ils la représentation concrète de 524 g, 8,5 kg de farine ? Cette piste sera explorée l’an prochain. - Le calcul du prix de revient d’une gaufre pose des soucis dans le choix des opérations et dans le fait que la division doit être effectuée avec un diviseur supérieur au dividende. Un groupe a additionné le prix de revient total et le nombre de personnes.

- Le manque de motivation « après coup » pour calculer le prix de revient d’une gaufre après les avoir confectionnées et dégustées ! Les élèves étaient déjà repartis sur l’envie de confectionner une mousse au chocolat et étaient prêts à refaire des calculs pour ce projet. Ils n’avaient pas envie de calculer le prix de revient d’une gaufre et n’en voyait pas l’intérêt devant le nombre de calculs à effectuer. Ils ont alors bien apprécié de pouvoir se répartir les tâches au sein du groupe. Il faudra en tenir compte l’année prochaine et prévoir la confection et la dégustation à la fin du projet. - Leur difficulté à entrer dans l’interdisciplinarité : d’une part, un certain malaise lors de l’utilisation de la salle et du matériel de sciences physiques et d’autre part leur manque d’envie de compléter en technologie l’étude commencée avec le prix des gaufres, et ce, malgré leur questionnement et leur étonnement concernant le prix d’une gaufre vendue sur la voie publique. - Difficultés pour lire une facture faisant apparaître la TVA. L’an prochain le travail sera fait à partir du ticket de caisse. - Matériel Transporter mon matériel personnel : du saladier aux gaufriers en passant par les spatules et surtout ne rien oublier! Faire les courses. Les élèves souhaitaient m’accompagner mais il n’a pas été possible de trouver un créneau dans l’emploi du temps des classes. Il serait très intéressant de pouvoir le faire l’année prochaine en demandant l’autorisation aux parents. - Respecter la réglementation en terme de « principe de précaution » : Utilisation de la salle de restauration pour la réalisation et la confection des gaufres. Conservation de tous les emballages pendant 5 jours.

3. Evaluation de l’action : Première action : - Des progrès enregistrés pour quatre élèves dans la hausse à la fois de l’intérêt manifesté et des résultats (avec atteinte de la moyenne) . - Des retombées positives en classe même si cela ne se manifeste pas dans le bulletin concernant deux élèves en situation de rejet scolaire qui se sont beaucoup impliqués lors de l’utilisation du verre gradué, de la confection des crêpes : ils ont pris la tête du groupe, montrant un sens pratique développé et prenant plaisir à rédiger les transparents, à exposer leurs recherches, - Peu de changements notés pour deux élèves (par ailleurs en grandes difficultés dans toutes les matières)

Deuxième action : Pour évaluer les connaissances des élèves, j'ai intégré l’exercice suivant à un contrôle en classe entière : « Pour faire une mousse au chocolat pour 4 personnes, il faut 200 g de chocolat. Quelle quantité de chocolat faut-il pour 2 personnes ? Pour 6 personnes ? Pour 8 personnes ? Pour 9 personnes ? » Quatre élèves sur les sept participants à l’atelier ont réussi toutes les questions de l’exercice. Trois n’ont réussi qu’une seule question. Les élèves qui ont participé aux deux ateliers : confection des gaufres et des crêpes ont bien réussi. Lors de la réalisation d’un diagramme circulaire au cours d’une activité statistique en classe, l’un d’entre eux s’est exclamé : «On va faire comme les gaufres ». L’exercice a été bien réussi. 4. Témoignages des élèves et des parents : « On a appris à calculer plus facilement. » « On est moins c’est mieux et on peut poser des questions » « Cela nous plait parce qu’on mange. C’est agréable. » « C’est bien mais il y a trop de calculs » « On aimerait faire les courses avec vous. » « J’ai trouvé que c’était agréable mais je me suis ennuyée quand on expliquait aux autres car j’avais compris » « On a bien aimé faire les transparents mais on aimerait aller en salle multimédia ou utiliser le tableau interactif. » Echos des parents rapportés par les élèves : « Mes parents disent que c’est très utile » « Ma mère aimerait goûter les gaufres car elle n’utilise pas la même recette » Cela traduit l’intérêt des élèves pour l’action et leur implication. Une maman a fabriqué des beignets à l’occasion du Carnaval. 5. Ce que m’a apporté cette action : a) Des prises de conscience : Lors de la première action, j’ai été confrontée à l’écart entre les représentations des élèves sur ce qu’est le soutien -voir les mathématiques - et mes nouvelles orientations à ce sujet. Les élèves sont demandeurs d’une aide rentable à court terme et la pâtisserie fait rupture par rapport au mode habituel de soutien, ce qui m’a un peu déstabilisée, mais je me suis adaptée et j’ai plus illustré mon cours par la pâtisserie qu’utilisé le détour de la pâtisserie pour faire entrer les élèves dans les mathématiques. Cela n’a pas posé problème pour le deuxième groupe, « mis en appétit » par le groupe précédent. Cette première expérience m’a permis de me faire « la main » et de démarrer avec plus d’assurance la deuxième action.

La place de cette heure dans l’emploi du temps joue aussi un rôle dans la motivation des élèves (entre deux cours cela passe mieux qu’en début ou fin de journée.) b) Un regard différent sur les élèves en grandes difficultés : Ma surprise : ce groupe construit sur l’« homogénéité » en terme de difficultés s’est en fait avéré hétérogène ! Les difficultés sont diverses : problèmes de concentration, de comportement, lenteur dans la compréhension et il faut tenir compte des temps de l’apprentissage de ces élèves à double niveau : leur temps de mise en action est relativement conséquent et ils ont besoin de mobiliser les notions dans des situations diverses pour les posséder de façon efficace. c) Un questionnement professionnel : « Comment les aider efficacement ? » Voici quelques pistes : z la différenciation au niveau de l’aide que je peux apporter pendant ce projet et par delà au sein de mon cours. z sur le type de tâche à proposer en apprentissage : ils ont besoin d’activités basées sur la vie quotidienne et que tout apprentissage se réalise dans des activités variées. 6. Remerciements J’ai la satisfaction d’avoir «osé» franchir le pas : passionnée de cuisine, je caressais le projet de l’utiliser dans mon enseignement ! Merci à Mesdames Geoffroy et Richard de m’avoir incitée à le mettre en pratique. Merci également à Monsieur Dupuis et à Madame Chardon de m’avoir aidée à régler les problèmes matériels.

PROSPECTIVE Les orientations possibles pour mes interventions à la rentrée 2008 - 2009 sont les suivantes : - Essayer de définir deux types de profil d’élèves z ceux qui seront plus à même de trouver bénéfice d’une aide type pédagogie de détour : avec eux, poursuivre l’aide après la mise en « appétit » par la pâtisserie pour leur permettre de développer les compétences du socle commun. z et ceux qui n’ont pas la moyenne et pour qui un soutien plus classique leur permettrait d'améliorer leurs résultats : mener un travail en réponse à leurs besoins spécifiques - Allier le concret et les techniques informatiques pour réconcilier les élèves avec les mathématiques.

Annexe Compte rendu de l’expérimentation avec Mme Jobey

Classes concernées : Niveau 5ème Les élèves volontaires et qui ont des difficultés sont venus de 12h45 à 13h20 le lundi pendant tout le 2ième trimestre et 2 fois au 3ième pour pouvoir valider la compétence sur le tableur.

Travail entrepris : Avec le site « Mathenpoche » nous avons fait les séries d’exercices sur le calcul : * règle de priorité * addition des relatifs * la proportionnalité Les élèves utilisent leur cahier de leçon pour lire les règles et poser des questions sur les mots et les définitions qu’ils ne comprennent pas, puis effectuent les exercices de difficulté graduée. Les expressions de l’aide en ligne sont parfois différentes (ex partie numérique et distance à zéro) ce qui permet d’affiner leur compréhension. Nous essayons de travailler sur le même thème à chaque séance car les élèves butent souvent sur les mêmes difficultés et arrivent parfois à les résoudre ensemble. Avec le tableur *travail avec Excel pour les quelques élèves à qui on ne pouvait pas valider les compétences sur le tableur pour le B 2I, comprendre comment créer des tableaux et faire un graphique.

Constats Positif Des élèves plus motivés, car pas à pas, ils réussissaient à faire les exercices, et prenaient de l’assurance. Le travail en groupe leur a permis de s’entre aider (une bonne élève est venue aider) Négatif Le comportement des élèves aidés n’a pas beaucoup changé lorsqu’ils se sont retrouvés au sein de la classe : pas de travail à maison, peu d’amélioration immédiate dans les DS. Conclusion Je n’ai eu aucune heure prévue dans mon emploi du temps pour cette aide aux élèves en difficulté, et il faudrait certainement plus de moyens en temps et concertation pour travailler plus efficacement.