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Maître consacré de l'art de la nouvelle, Maupassant jouit d'une singulière fortune .... morale courante (L'Héritage, Les Bijoux), volonté et instincts (La Petite ...
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Dossier préparé par un/e enseignant/e

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Histoires fantastiques – dossier pédagogique

Guy de Maupassant Guy de Maupassant est né en 1850 à Tourvilles. Il écrivit des romans et des nouvelles réalistes, évoquant la vie des paysans normands, des petits bourgeois, narrant des aventures champêtres ou les hallucinations de la folie. Atteint de troubles nerveux, il fut interné dans un maison de santé où il y mourut en 1893 en laissant deux romans inachevés "L'Angélus" et "L'Ame étrangère". Selon ses dernières volontés, il aurait dû être enterré sans cercueil, à même la terre, au cimetière Montparnasse, mais la procédure réglementée de l'inhumation s'y opposa.

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Boule de suif (1880) Mademoiselle Fifi (1881) La maison Tellier (recueil, 1881) Une vie (roman, 1883) Contes de la Bécasse (recueil, 1883) Toine (1885) Contes du jour et de la nuit (recueil, 1885) Bel-Ami (roman, 1885) La Petite Roque (1886) Le Horla (1887) Pierre et Jean (roman, 1888) Notre Cœur (roman, 1890)

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Histoires fantastiques – dossier pédagogique



Guy de Maupassant

Maître consacré de l'art de la nouvelle, Maupassant jouit d'une singulière fortune littéraire : s'il est considéré à l'étranger comme le conteur français par excellence et, en même temps, comme le fondateur d'une école internationale - de Joseph Conrad à Isaac Babel, de nombreux écrivains se réclament de son exemple -, la France, pendant longtemps, ne l'a pas assez apprécié pour se reconnaître en lui et lui découvre seulement depuis les années 1970 des qualités autres que celles d'un naturaliste écrivant à l'ombre de Flaubert et de Zola. Observations fines, pensées peu profondes, style clair et amène, composition bien équilibrée, telles sont les caractéristiques qu'une tradition séculaire attribue à son œuvre. Mais cette écriture, dont l'aisance voisine avec la facilité, est mue par un sentiment tragique qui n'est plus le mal du siècle. Cette production trop abondante pour que le reproche de la prolixité puisse lui être épargné témoigne, par son importance quantitative même, d'un changement historique : celui qui a écrit, en une douzaine d'années plus de trois cents nouvelles où, malgré la richesse de l'invention romanesque, les personnages, victimes d'un même destin, semblent être interchangeables, signe la fin du grand courant individualiste du XIXe siècle. Avec Maupassant, c'est la série, désolante et tyrannique, qui apparaît dans la littérature française.



L'auteur de «Boule de suif»

Maupassant est né à Fécamp, commune de Tourvilles , non loin du château de Miromesnil, d'un père incapable d'assumer son rôle de chef de famille et d'une mère dominatrice aux nerfs sensibles qui aura un fort ascendant sur son fils. Après une première jeunesse passée en «poulain échappé» au bord de la mer normande dont l'âpre poésie le marquera pour toujours, il traverse la crise de 1870-1871, puis, obscur employé de ministère pendant dix ans, il partage ses heures de liberté entre d'effrénées parties de canotage et un dur apprentissage littéraire, mené sous la direction de Flaubert. A l'âge de trente ans, le bagage du prosateur est presque complet : il débute pourtant par « Des vers », poésies médiocres. Mais cette même année voit paraître « Boule de suif » qui impose le jeune écrivain à l'attention de tous. Cette histoire d'une prostituée que des honnêtes gens persuadent, pour sauver leur liberté, de se livrer à un Prussien et qu'ils excluent ensuite de leur société est un récit d'une concision exemplaire où l'ironie et la pitié transparaissent à peine sous le ton indifférent de la constatation des faits. La voie de Maupassant est désormais tracée et la mort de Flaubert, survenue peu après ce premier succès, marque la fin douloureuse du noviciat de son disciple.



La course course à la production

Il veut que le nom, légué par un père méprisé, devienne un autre, le sien, celui d'un écrivain célèbre, il veut de l'argent, pour sortir de la pauvreté, puis pour le dépenser en plaisirs luxueux, il veut gagner la faveur de toutes les femmes pour ne pas se marier, il veut créer pour ne pas procréer. Il s'acharnera donc à écrire : en une douzaine d'années, quinze recueils de nouvelles, six romans, trois volumes de récits de voyage, deux pièces de théâtre et des centaines de chroniques. Tout cela au milieu d'une vie mondaine souvent tapageuse, au cours de voyages fréquents. Peut-être cette activité fiévreuse a-t-elle aussi pour cause le pressentiment d'une fin précoce : en janvier 1892, la puissante machine à vivre et à produire s'arrête et, au terme d'une agonie de seize mois dans la maison de santé du Dr Blanche à Auteuil, Maupassant meurt de paralysie générale. L'œuvre est marquée par les conditions de sa genèse. Elle se compose, pour sa plus grande partie, de morceaux de courte haleine qui, se ressemblant tous, forment une suite où il est difficile de percevoir une évolution. L'expression ne change guère et, malgré la richesse des matériaux anecdotiques, ce sont les mêmes thèmes qui reviennent toujours : l'impossibilité de la communication entre les hommes, l'amour malheureux d'êtres épris d'idéal et d'autres, prisonniers de leurs sens, la désagrégation de la famille, la guerre, la folie, la mort et la critique impitoyable d'une humanité égoïste, bornée et hypocrite. Les milieux sont aussi presque toujours les mêmes : la campagne normande, habitée par des paysans et des hobereaux, et Paris où se côtoient, sans se connaître, de petits fonctionnaires, de grandes dames et des prostituées. Les personnages ne diffèrent que par leur appartenance à une catégorie : riches, pauvres, nobles, bourgeois, paysans, mères de famille asexuées, femmes faciles, maris trompés, amants parasites... et leurs tragédies banales ne suffisent pas à les individualiser. Les récits s'accumulent ainsi en une série qui peut se prolonger à l'infini : la preuve en est le manque d'unité des recueils dont chacun contient la production des mois qui viennent de s'écouler.

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Au cours des dernières années, surviennent, toutefois, de légers changements. Le mépris s'efface devant une compréhension mélancolique, la critique sociale perd de son importance pour laisser plus de place aux drames intérieurs de personnages situés, de préférence, dans les milieux mondains et, conséquence probable de ces modifications, le roman tend à évincer la nouvelle. Le premier roman de Maupassant, « Une vie », biographie d'une femme mal mariée, est conçu encore sous l'influence immédiate de l'auteur de « Madame Bovary ». Dans « Bel-Ami », histoire de l'ascension d'un «grain de gredin», l'écrivain brosse un large tableau satirique de la société parisienne. Mais dans « Mont-Oriol », « Pierre et Jean », « Fort comme la mort », « Notre Cœur », ce sont des cœurs ravagés que le romancier étudie avec une minutie qui semble vouloir rivaliser avec le psychologisme de Bourget. Ces déplacements d'accent ou d'intérêt ne sont, cependant, que des changements de manière. Le fond reste le même parce que, dans chacune de ses œuvres, Maupassant montre une des innombrables et peu différentes facettes d'un univers déterminé par une puissance unique argent, amour ou nature - qui met fin à chaque histoire avec la même cruauté absolue et marque ainsi chacun du sceau d'un même désespoir. S'acharner à produire, c'est donc aussi vouloir accumuler des preuves contre un ennemi surhumain et gigantesque.



Les contes du désespoir

Comme toute sa génération, marquée par l'expérience de la guerre et désenchantée par le spectacle d'une époque où le pouvoir financier se stabilise, Maupassant ne peut échapper au pessimisme. C'est ce sentiment qui le pousse, à ses débuts, vers les naturalistes – « Boule de suif » paraît dans « Les Soirées de Médan », mais, hostile à toute tendance, il voudra rester fidèle à l'«esthétique d'observation» de Flaubert et s'obligera, au nom de cette fidélité, à ne militer en faveur d'aucun espoir. En effet, il est convaincu que l'espoir est un piège. C'est la thèse qu'il s'obstine à répéter dans ses récits fondés, pour la plupart, sur le même schéma : on espère se libérer, sortir d'un espace clos ou d'une situation étouffante, si ce n'est pour toujours, au moins pour un dimanche, puis, lorsqu'on croit respirer enfin, l'étau se resserre brutalement et, si l'on n'en meurt pas, on sera ligoté par un engagement, étranglé de dettes, noyé dans le chagrin. D'un récit à l'autre, l'histoire varie : dans « La Maison Tellier », des prostituées passent une journée à la campagne où elles sont traitées en grandes dames, mais le soir elles doivent retourner dans la maison clos; dans « La Parure », la femme d'un petit fonctionnaire brille un soir au bal du ministère, elle y perd un collier de diamants emprunté pour cette occasion et, pour le racheter, elle devra passer le reste de sa vie confinée dans la pauvreté... Mais c'est partout le même piège, symbolisé, si sa présence n'est pas explicitée dans l'anecdote, par des objets - eaux noires, tourbillons, trappes, trous, cordages, filets, colliers, bouts de ficelle, liens, lianes - qui renvoient à une clôture perfide. Les acteurs de cette farce sinistre sont nécessairement interchangeables parce qu'ils sont tous issus de la même espèce, d'une humanité qu'une fatalité universelle a condamnée à l'asphyxie ou à la strangulation. Omniprésente dans l'œuvre de Maupassant, cette fatalité, qui supprime le statut d'individu, reste indéfinie : elle est incompréhensible comme le pouvoir de l'argent et elle est impénétrable comme la puissance des pulsions qui agissent par des voies inconscientes. Car le pessimisme de Guy de Maupassant ne résulte pas seulement de l'observation d'une société où l'homme, ayant perdu toute prise sur une réalité économique qui n'est plus à sa mesure, doit se contenter de la satisfaction d'appétits momentanés ou d'une cupidité sordide. Si le désespoir dépasse ici le mal du siècle, c'est qu'il fait résonner aussi les angoisses d'une personnalité prépsychotique (la prédisposition à la psychose et la syphilis semblent s'entraider chez Maupassant pour le conduire à la paralysie générale). D'où ce fantasme du piège terrifiant, qui accuse une fixation à une période précoce de l'édification de la personnalité, où prédomine l'attachement à une figure maternelle archaïque - Maupassant l'appellera «la femme sans tête» - dont la matrice toute-puissante ne laisse sortir ses créatures que pour les reprendre dans sa clôture meurtrière. Personne n'y échappe, parce que nous sommes tous enfants de cette mère-nature, tous, comme elle, sans identité, et tous, par elle, voués au même destin. C'est elle qui commande, de concert avec le grand capital, également sans visage, la production en série. Irrationnelle par définition, cette fatalité sera, cependant, rationalisée par un écrivain qui se veut réaliste. Elle apparaît comme inhérente à un réel inconnaissable pour «nos sens entrouverts et cadenassés» - chez Maupassant, les idées de Schopenhauer renforcent les doutes empiristes - et, sur le plan idéologique, comme la conséquence des incertitudes relativistes, de la pluralité des systèmes de valeurs, caractéristiques d'une société en voie de désagrégation. Elle devient de la sorte la source d'une pensée agnostique et ouvre le domaine intellectuel au désespoir qui, envahissant le récit à tous ses niveaux, en déterminera aussi les cadres formels.

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L'art de la nouvelle comme remède au désespoir et la série comme substitut de synthèse

La grande thèse de l'œuvre de Maupassant - l'espoir est un piège - se double d'une thèse intellectuelle - la logique est un piège - dont la démonstration exigera des récits comparables à des traités de désespoir raisonné. Au centre de chacun se trouve une contradiction - entre intention et résultat (Le Rosier de Madame Husson, Yvette), morale idéale et morale courante (L'Héritage, Les Bijoux), volonté et instincts (La Petite Roque, Le Horla), etc. -, autrement dit une structure logique qui, tout en accusant la fragilité des rapports de cause à effet, garantit, par sa symétrie, la solidité de la composition. Le genre que cette structure appelle est la nouvelle, non seulement parce que la logique y joue un rôle important, mais aussi parce que ce sont des rapports à deux termes dont la contradiction - qui la fondent en tant que genre défini par son unité. Afin que l'effondrement de la logique apparaisse comme inévitable, la contradiction doit être poussée à l'absurde, d'où l'importance, dans la nouvelle de Maupassant, de la pointe, de l'effet de surprise provoqué par la confrontation de deux vérités qui s'annulent. Argument majeur du pessimisme intellectuel, cette absurdité, cependant, se révèle être un remède contre le désespoir. Elle s'accompagne souvent d'un humour sceptique: «II faut se hâter de rire des choses pour n'être pas forcé d'en pleurer» et, surtout, comme elle est liée à un cas d'espèce, elle permet de réintroduire l'élément individuel dans un système de catégories générales et de ressusciter ainsi l'individu, ne serait-ce que pour la durée d'une nouvelle. Celleci, genre d'élection du doute, a, elle aussi, paradoxalement un effet rassurant : la rigueur de sa composition devient un moyen de maîtriser les désordres monstrueux causés par la fatalité aveugle qui gouverne l'univers de Maupassant et son unité, fondée sur la conscience des limites, s'oppose à la démesure de cette fatalité omniprésente. Produire des nouvelles en série infinie équivaut donc à triompher, pour un instant, répété, du mal intérieur et du malheur universel. Éphémères victoires qui resteront cependant inscrites dans l'histoire littéraire : Maupassant a créé, par la production en série, un substitut de synthèse dans lequel se reconnaissent les époques qui ne peuvent se donner qu'une unité artificielle, celle de fragments juxtaposés, celle de phénomènes accumulés.

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Etude de texte « Un Fou » •

Décris Décris dans les moindres détails Jacques Parent. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Qui nous raconte cette anecdote? ………………………………………………………………………………………………………..



Résume en en 5 phrases l'histoire du FOU. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Comment s'appelle s'appelle le cobaye de l'expérience? ………………………………………………………………………………………………………..



Quelle est ton opinion à propos de cette aventure? ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Comment s'appelle l'expérience scientifique de laquelle tu es le témoin? ………………………………………………………………………………………………………..

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Histoires fantastiques – dossier pédagogique

Etude de texte « Un Fou » suite… •

De quoi est capable capable Jacques Parent? ………………………………………………………………………………………………………..



Où se déroule cette histoire? ………………………………………………………………………………………………………..



Quels sont les éléments extérieurs et naturels que l'auteur mentionne pour accentuer l'angoisse des protagonistes? ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Qu'estQu'est-ce que l'auteur décrit comme l'art divin? ………………………………………………………………………………………………………..



Définis le mot métamorphose et placeplace-le dans un contexte différent. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Ecris cinq mots (minimum) qui précisent l'angoisse des protagonistes. protagonistes ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..

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Etude de texte « Conte de Noël » •

Qui sont les personnages personnages de cette nouvelle? ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Les décrire. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Quels sont les lieux où se déroule ce Conte de Noël? ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Les décrire. …………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Quels thèmes sont abordés dans cette nouvelle? ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Résume en cinq phrases ce Conte Conte de Noël. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..

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Etude de texte « Conte de Noël » suite… •

A quelle époque se déroule cette nouvelle? ………………………………………………………………………………………………………..



Quelle région est décrite dans ce Conte de Noël? ………………………………………………………………………………………………………..



Qui nous parle? ………………………………………………………………………………………………………..



Comment s'appelles'appelle-t-il ? ………………………………………………………………………………………………………..



A qui raconteraconte-t-il ce Conte de Noël? ………………………………………………………………………………………………………..



Répertorier tous les éléments narratifs qui parlent de la mort. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..



Répertorier tous les éléments narratifs qui parlent de la vie. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..

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Etude de texte « Conte de Noël » suite… •

Et pour toi, quelle est ton opinion opinion concernant la chute de cette nouvelle? ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………….. ………………………………………………………………………………………………………..

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