Georges Moustaki (Joseph Mustacchi) - Le Hall de la chanson

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25 nov. 2003 ... Georges Moustaki (Joseph Mustacchi). (1934). Auteur, compositeur, interprète. Né à Alexandrie dans une famille grecque, son père est libraire.
Georges Moustaki (Joseph Mustacchi) (1934) Auteur, compositeur, interprète Né à Alexandrie dans une famille grecque, son père est libraire. Il fait sa scolarité au lycée français. Il s'installe à Paris en 1951, fait des petits boulots, et écrit des chansons qu'il chante à l'occasion, notamment à l'Echelle de Jacob ou à La Colombe, ou que d'autres interprètent, comme "Il n'y a plus d'amandes" par Henri Salvador. En 1958, le guitariste Henri Crolla le présente à Edith Piaf et il devient son protégé. Piaf chante quelques unes de ses chansons : "Le Gitan et la fille", "Eden blues", "T'es beau tu sais" (texte de Henri Contet) et surtout "Milord", mis en musique par Marguerite Monnot. Hugues Aufray, Pia Colombo ou Colette Renard ("Les Musiciens") chantent ses chansons, mais Georges Moustaki ne rencontre guère de succès avec ses propres 45 tours au début des années 1960 ("Les Orteils au soleil", "Dans mon hamac"). Il écrit pour Serge Reggiani ("Sarah", "Ma liberté") en 1967, et pour Barbara, qu'il vient accompagner sur la scène de l'Olympia en 1968 pour chanter en duo "La Longue dame brune". Ce n'est qu'en 1969 avec "Le Métèque", un des grands succès de l'année, qu'il est reconnu comme interprète. Suivent "Joseph" ou "Il est trop tard", ainsi que d'anciennes chansons qu'il réenregistre, "Donne du rhum à ton homme" ou "Ma solitude". Il fait sa première grande scène à Bobino en 1970, une salle qu'il retrouvera régulièrement, entre ses tournées internationales, de même que l'Olympia (1977, 1979). Il passe également au Théâtre de la Ville (1976), au Théâtre Dejazet (1987) ou au Casino de Paris (1993 et 1997), et fait en 1986 une tournée de Paris qui passe, entre autres, à la Salle Gaveau, au Bataclan ou à la Gaîté-Montparnasse. Avec une image de voyageur paresseux et de faux dilettante, il construit un répertoire d'amoureux nonchalant, sensible aux rencontres musicales : "Nadjejda" (1973), "Les Amis de Georges" (1974), "Pourquoi je chante" (1975), "Alexandrie" (1976), "Elle est elle" (1979), "C'est là" (1981), "Lazy blues" (1984), "Méditerranéen" (1992), ou "Chaque instant est toute une vie" (1996). Sa géographie musicale va de la Grèce, il interprète régulièrement Manos Hadjidakis : "Pourquoi mon dieu", "La Pierre", "L'Acteur" au Brésil ("Bahia" en 1977, "Sanfoneiro", enregistré à Rio en 1984, ou "Les Eaux de mars", une adaptation de "Aguas de março" d'Antonio Carlos Jobim). En 1996, il chante en duo, en espagnol avec Nilda Fernandez, et avec Enzo Enzo ("Des mots démodés"). Il passe au Casino de Paris en 1997 et au Petit journal Montparnasse en 1998. En novembre 1998, il donne un concert triomphal à Varsovie. En 2000, il publie un ouvrage (Fils du brouillard) et se produit en juin à l'Olympia à guichets fermés. Il remplace Robert Charlebois, au festival des Vieilles Charrues, en Bretagne, en juillet 2001. A 69 ans, il publie le 25 novembre 2003, "Moustaki", un nouvel album réalisé et orchestré par Jean-Claude Vannier. Parmi ces douze nouvelles chansons, Moustaki met en musique un poème de Jean Prévost ("Petit testament"), interprète une composition du guitariste Henri Crolla ("Paris a le coeur tendre") et rend hommage à l'actrice Emma Thompson ("Emma"). Il entame une tournée dès novembre 2003 en France et en Allemagne, avec un passage par le Casino de Paris les 12 et 13 décembre. Il revient en septembre 2005 avec « Vagabond », album enregistré en grande partie au Brésil. © Le Hall de la Chanson