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Exemple test Guilford-. Zimmerman = 300 questions auxquelles il faut répondre par oui ou non. • MMPI (Minnesota Multiphasic Personality Inventory) = test de ...
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LA PSYCHOLOGIE ARMEE Psychologie qui utilise les tests. On peut distinguer deux grands types de tests :  les tests d’efficience basés sur une mesure ;  les tests de personnalité. I.

II.

Tests d’efficience A.

Tests quantitatifs  à validation empirique  à validation a prioriste  à validation structurale  comparaison inter tests

B.

Tests qualitatifs

Tests de personnalité A.

Tests analytiques  questionnaires  profils  échelles

B.

Tests syncrétiques  tests projectifs

A.

Tests quantitatifs

 Parmi les tests à validation empirique, on trouve la WAIS (Wechsler Adult Intelligence Scale). Elle consiste { faire passer un certain nombre d’épreuve { des individus selon leur âge. Une majorité des individus va réussir l’épreuve. On peut alors considérer qu’{ cet âge, cette épreuve doit être réussie. Empirie = ce qui est constaté dans la pratique. Cette échelle inclue entre autre la notion de QI même si on ne l’utilise plus telle qu’elle. En effet, cette notion de QI a eu ses heures de gloire au début du XXème siècle mais est peu utilisé aujourd’hui. Au départ, ce QI était un outil de discrimination entre les enfants (école obligatoire) → cours différentielle L2. La WAIS date de 1935. Depuis, il y a eu quatre révisions. Dans la dernière, on a introduit de nouveaux indices pour approfondir et ne pas se contenter du QI justement.

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-2 Parmi les tests à validation a prioriste, on trouve le VRT (Test de rétention visuelle de BENTON). Test dans lequel on part d’un a priori. On demande aux sujets de reproduire des dessins de mémoire. Selon l’âge, le niveau d’étude, etc. on va s’attendre { ce que la personne obtienne une certaine note. On compare ensuite la note obtenue à la note attendue.  Parmi les tests à validation structurale, on trouve des tests basés sur le facteur G mis au point par SPEARMAN (cours différentielle L2). Par exemple, le D48 (recrutement) ou le test des matrices progressives (Raven). Ce sont des tests peu utilisés en clinique « classique ». Ils sont intéressants dans le domaine neurologique.

B.

Tests qualitatifs

Les tests qualitatifs ne cherchent pas à mesurer mais plutôt à décrire un fonctionnement. Ils permettent de voir comment la personne s’y prend.

C.

Tests analytiques

Ces tests vont mesurer certains aspects de la personnalité.  Questionnaires = permet de faire des inventaires. Exemple test GuilfordZimmerman = 300 questions auxquelles il faut répondre par oui ou non.  MMPI (Minnesota Multiphasic Personality Inventory) = test de personnalité compose de 567 questions auxquelles le sujet doit répondre par vrai ou faux. Il s’agit d’un test basé sur des échelles cliniques ce qui permet d’établir un profil de personnalité (névrotique, psychotique, psychopathique).

D.

Tests syncrétiques

Ce sont des tests qui essayent de prendre en compte le fonctionnement de la personnalité du sujet. On le soumet à une situation plus ou moins anxiogène ce qui entraine la mise en place de ses mécanismes de défense. L’analyse de ces mécanismes peut renseigner sur le type de personnalité. Tests projectifs : Rorschach, TAT, méthodes de dessin. La consigne et le matériau sont souvent

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I.

Tests d’efficience A.

Test à validation empirique : la WAIS

Wechsler Adult Intelligence Scale La WAIS est censée calculer le QI. Le QI donne une certaine forme d’intelligence basée sur des savoirs. Il ne donne pas un reflet de l’intelligence en général. Il s’agit seulement d’un repère sur comment la personne de positionne par rapport à une moyenne = repère dans une classe. Situe quelqu’un dans un certain contexte. Intelligence ≠ Somme des savoirs L’intelligence comprend également la capacité de la personne { s’adapter, la façon dont elle se sert de ses savoirs. Il vaut mieux parfois s’abstenir de calculer le QI. Beaucoup de parents font appel { des psychologues pour savoir si leur enfant est surdoué et veulent absolument qu’il passe un test de QI. Quand ce cas se présente, il est très important de mener des entretiens préalables avec l’enfant et avec les parents.

1.

La standardisation

Standardisation : transformation de la note brute en note standard. Pour calculer un QI, il faut comparer les notes aux différents subtests. Les notes standards sont obtenues par le testing de nombreuses personnes. Elles ont été mises en évidence grâce { 12 groupes de personnes d’âge différent (de 16 à 89 ans). Chaque groupe était composé de 78 à 100 sujets soit en tout environ 1200 personnes. Les groupes étaient équilibrés au niveau des sexes et des catégories socioculturelles (définition de l’INSEE). 6 régions étaient représentées. Les tables de conversion des notes brutes en notes standards se trouvent à la fin du manuel de passation.

2.

Les subtests

On distingue deux types de subtests dans la WAIS :  subtests verbaux = échelle verbale ;  subtests performance = échelle performance. Subtests verbaux 2 – Vocabulaire 4 – Similitude 6 – Arithmétique 8 – Mémoire des chiffres 9 – Information Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

Subtests performance 1 – Complément d’image 3 – Code 5 – Cubes 7 – Matrices 10 – Arrangement d’image

-411 – Compréhension 13 – Séquence lettres-chiffres

12 – Symboles 14 – Assemblage d’objets

Tous les subtests ne servent pas pour le calcul du QI. Les subtests « Séquence lettres-chiffres » et « Symboles » ont été ajoutés. Ils n’entrent pas dans le calcul du QI mais peuvent remplacer respectivement « Mémoire des chiffres » et « Code » selon le subtest pour lequel le sujet est le plus { l’aise.

3.

Les indices

Dans la nouvelle version de la WAIS, des indices ont été ajoutés pour préciser les items du test.  Indice de compréhension verbale  Indice de l’organisation perceptive  Indice de mémoire de travail  Indice de vitesse de traitement ICV Vocabulaire Similitude Information

IOP Complément d’image Cubes Matrices

IMT Mémoire des chiffres Arithmétique Séquence lettres-chiffres

IVT Code Symboles

Ces indices permettent de ne pas donner uniquement un chiffre de QI comme résultat. Ils permettent d’entrer plus dans les détails, de voir les points forts et les points faibles. Ils permettent notamment la mise en place de remédiation.

4.

Coefficient de détérioration mentale

La WAIS permet également de mesurer ce coefficient de détérioration mentale. On considère qu’avec le temps, il y a une détérioration normale mais elle peut également être pathologique. Cette détérioration est surtout visible au niveau des épreuves de performance. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elles sont chronométrées et donc que la vitesse d’exécution est importante. Ce coefficient se mesure en comparant les résultats aux épreuves de performance et verbales. On dit qu’il y a une forte ou une faible probabilité que la personne ait une détérioration mentale pathologique. Ce coefficient permet de se poser la question d’une organicité, y a-t-il une origine organique à la détérioration. Prévenir le médecin. Dans la détérioration normale, le rendement est moins bon mais celui-ci est compensé par l’expérience ce qui n’est pas le cas pour une détérioration pathologique.

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5.

Autres informations importantes

Pour la passation de la WAIS en entier, il faut compter au minimum 90 minutes. Il est important de prévoir un long créneau pour la passation car il montrer que l’on est disponible. Etre détendu pour que la personne qui passe le test le soit aussi. Il est important de garder une attitude très neutre pendant toute la passation. Ne pas dire si c’est bien ou non. Lors des épreuves chronométrées, il est préférable de ne pas arrêter la personne quand le temps est écoulé mais de la laisser finir et d’indiquer la dernière icône réalisée dans le temps imparti.

B. Tests à validation a prioriste : test de rétention visuel de Benton (VRT) Ce test est basé sur la reconnaissance et la reproduction de figures géométriques. C’est un test qui prend peu de temps et qui est très facile { faire passer. Il y a deux types de passation : 1. papier/crayon 2. choix multiple (personnes qui ne peuvent pas dessiner) Dans le premier type de passation, on présente 10 dessins du plus simple au plus complexe. Quatre présentations possibles : a. 5 sec – reproduction b. 10 sec – reproduction c. 10 sec – pause de 15 sec – reproduction d. Copie Préparer des feuilles de la taille du livret de présentation. Le crayon est posé sur la table, la personne ne doit pas le garder dans la main. Une gomme. L’objectif du test est de montrer la capacité de la personne { reproduire de mémoire les figures mais également d’observer le type d’erreurs qu’elle commet. Deux notes :  note dessin correct  note nombre d’erreurs Note attendue* dessin correct 10 9

Niveau d’étude Bac+>3 Bac

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Note obtenue dessin correct

Note attendue* nombre d’erreurs 0 1

Note obtenue nombre d’erreurs

-68 7 6

BEP CAP CE

2 3 4

*test a prioriste Il y a un parallèle entre les notes attendues et les notes obtenues. On considère que le résultat est bon jusqu’{ 2 points d’écart entre ces deux notes. Au-delà, on parle de détérioration mentale. Pour pondérer cette détérioration, on observe le type d’erreurs commises. 6 types d’erreurs sont répertoriés (voir tableau). Peut venir d’un défaut d’attention ou d’un problème organique. Si c’est toujours le même type d’erreur qui revient, on peut faire des hypothèses sur l’origine du problème = aide au diagnostic, permet de pousser plus loin les explorations médicales. Si le problème n’est pas organique, on peut penser { une schizophrénie par exemple (automatisme mental → problème attentionnel). Les types d’erreurs Omission Addition M: omission de la figure principale MR : omission de la figure principale à droite ML : à gauche MR ! : ne laisse pas de place pour la figure principale ML !

Déformation Persévération* Rotation SM SMR SML

PerM PerMR PerML

180M 90ML 45MR

Déplacement Erreurs de diminution MisM SxM MisMR Etc. MisML

SPR SPL

PerPR PerPL

180PR 90MPL

MisPR MisPL

PR PL Add. *Persévération = utilisation de la figure présentée juste avant Ex : présentation d’un rond = reproduction du rond présentation d’un carré = reproduction d’un rond Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

-7Chaque type d’erreur est rattaché { un diagnostic potentiel. Ce test est beaucoup utilisé pour les admissions { l’hôpital.

C.

Tests à validation structurale : D48 et D70

Leur passation est chronométrée et dure 25 minutes. Basé sur le raisonnement logique : progressives matrices (suite de dés). Ces tests sont utilisés dans les cabinets de recrutement.

D.

Tests de pensée conceptuelle (qualitatifs)

Ce sont des tests de classification et de sériation. Ils sont principalement utilisés en neurologie dans le diagnostic des aphasies par exemple. La pensée abstraite permet de faire des classes { partir d’un symbole (couleur, forme, etc.). La pensée concrète est plus reliée { l’usage. Dans ce genre de tests ce ne sont pas les résultats qui comptent mais l’organisation de la pensée du sujet. Ils ont été mis en place à partir de travaux de quatre auteurs :  GOLDSTEIN  VIGOTSKY et SAKHAROV  PIAGET GOLDSTEIN est un neurologue allemand qui s’est beaucoup intéressé aux agnosies et aux aphasies. Il fut le pionnier de la neuropsychologie et a développé une théorie psychobiologique des atteintes cérébrales des patients. Selon lui, l’analyse du comportement et des modifications des capacités de ces sujets démontre l’existence de deux types de comportements : des comportements abstraits et des comportements concrets. Le sujet normal a les deux modes de comportement à sa disposition alors que le sujet pathologique n’a plus que le mode concret. Utiliser le mode concret, c’est réagir à un seul aspect du stimulus. Ex. : son usage. GOLDSTEIN pense que les tests neuropsychologiques peuvent permettre : 1. de déterminer si un sujet est capable ou non d’adopter l’attitude abstraite ; 2. de déterminer à quel type de comportement concret il est confiné. Les travaux de VIGOTSKY et SAKHAROV remontent aux années 1930. Ils ont mis au point une théorie générale qui montre que la formation des concepts évolue génétiquement suivant des stades différenciés : des stades pseudo-conceptuels jusqu’{ la puberté puis des stades conceptuels après la puberté. Ils s’intéressent { la formation de ces concepts.

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-8PIAGET considère qu’il existe deux plans antagonistes de la pensée :  un plan égocentrique de 0 à 7/8 ans ;  un plan social à partir de 8 ans mais surtout à partir de 11/12 ans. Dans le plan égocentrique la pensée est intuitive et perceptive alors que la pensée adulte, c'est-à-dire dans le plan social, la pensée comprend les opérations formelles qui dépassent l’expérience pour s’organiser sur un plan hypothético-déductif. Ces différents types de pensée sont évalués à partir de deux types de tests :  tests utilisant un matériel concret (pensée concrète)  tests utilisant un matériel symbolique (pensée abstraite) Exemples Matériel concret

Matériel symbolique

 Test de classement forme/couleur de  Test de classement F/C des mêmes WEIGLE, GOLDSTEIN et SCHEERER auteurs  Test de d’HALSTEAD

classement

 Test de classement ROTHMAN

d’objets  Test de classement F/C de TRISTHARGREARS

d’objets

de  Test de classement F/C de VIGOTSKY, HAUFMAN et KASAMIN

Deux aspects sont observables dans les atteintes neurologiques :  un aspect négatif caractérisé par une perte des fonctions supérieures notamment celles les plus récemment acquises, les plus complexes, les plus volontaires et les plus faiblement organisées ;  un aspect positif caractérisé par une libération et une levée de l’inhibition, du contrôle exercé sur les fonctions supérieures plus anciennes (personne « retombe en enfance ») et sur les fonctions motrices. Définitions : Mentalité concrète : elle est réaliste et s’en tient { l’appréhension immédiate d’une situation. On peut mettre en évidence un lien de dépendance entre l’individu et l’objet : l’individu a du mal { se détacher de la fonction concrète de l’objet et { se le représenter dans une autre catégorie. Peut aller de la rigidité (= impossibilité de passer d’une conduite concrète à une autre plus complexe) à la fluidité extrême (= labilité, l’individu passe passivement d’un stimulus { un autre). Mentalité abstraite : elle implique une activité et une volonté consciente avec un raisonnement et une décision. Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

-9Elle détermine plusieurs types de comportements :  se détacher du monde extérieur et de ses expériences intérieures ;  adopter une attitude mentale déterminée ;  avoir conscience de ses actes et les verbaliser ;  passer consciemment de l’aspect d’une situation { un autre ;  maintenir simultanément plusieurs choses { l’esprit ;  saisir l’essentiel d’un ensemble donné et le décomposer dans ses parties constitutives (analyse et synthèse) ;  abstraire de façon réfléchie des propriétés communes pour former des concepts hiérarchiques ;  élaborer des plans ;  faire semblant ;  penser et agir sur un plan symbolique.

Test de Trist-Hargreaves Classement et appariement Composé de 12 pièces en bois d’1 cm d’épaisseur et de 4,5 cm de côté (carrés) ou de diamètre (cercles). Il y a trois pièces de chaque forme qui sont évidées : carré et cercle intérieurs de 2,5 cm de côté/diamètre. Chaque pièce a des faces d’une couleur et les tranches d’une autre.

Les pièces diffèrent donc par :  leur forme,  leur intégrité (évidées ou non),  la couleur de leur face,  la couleur de leur tranche. Test en deux parties : 1. Faire des groupes ; 2. Faire des paires. Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

- 10 Première partie 6 items : 1. Faire 4 groupes avec les pièces → Forme et intégrité 2. Faire deux groupes avec les pièces → Forme 3. Faire deux groupes mais d’une autre façon → Intégrité 4. Faire trois groupes → Couleur de face 5. Faire trois groupes d’une autre façon → Couleur de tranche 6. Faire trois groupes d’une autre façon que les deux précédentes → Couleur de face ET de tranche Deuxième partie On présente au sujet deux pièces (l’une des deux pièces doit toujours être le carré plein, face bleue, tranche blanche). Il doit ensuite faire 5 paires comme celle qu’on vient de lui montrer. 10 appariements possibles. Sujets doivent utiliser des critères de similitudes et de différences. Exemple : Paire de départ = carré plein, face bleue, tranche blanche + carré plein face blanche tranche jaune Similitudes : forme et intégrité Différences : Couleur de face et de tranche Le sujet doit donc trouver 5 autres paires qui respectent ces caractéristiques. Ce test est un test de pensée combinatoire. Lors de la passation on verra que certaines personnes vont adopter des comportements inadéquats (ex. : comportement méfiant). Ce qui est intéressant c’est de voir ce que la personne fait de la consigne qu’on lui donne. Bonne aide au diagnostique aussi bien en neurologie qu’en psychiatrie.

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II.

Tests de personnalité

Les tests de personnalité concernent les aspects non cognitifs de la personnalité. Ils regroupent les tests analytiques et les tests syncrétiques. Les tests analytiques s’intéressent { un aspect de la personnalité alors que les tests syncrétiques eux s’intéressent { la personnalité dans sa globalité. NB : On a vu que les tests d’efficience peuvent également être orientés par des aspects non cognitifs.

A.

Les tests analytiques

La plupart des tests analytiques sont d’origine anglo-saxonne (les tests projectifs sont majoritairement d’origine allemande ou suisse). On trouve les tests analytiques sous la forme d’échelles de jugement, de questionnaires, de tests de caractère, de tempérament Exemples de tests :  MMPI = test à validation empirique).  Test GUILFORD-ZIMMERMAN = inventaire de tempérament  Test d’intérêt et d’investissements libidinaux  Test de barrage de signes de ZAZZO  Test des labyrinthes de Porteus : cible l’adaptabilité sociale

1.

Guilford-Zimmerman

Ce test se présente sous la forme d’un questionnaire composé de 300 questions, à répondre par oui, non ou par "?" (6 réponses "?" au maximum sont permises). Il couvre 10 traits de personnalité. Correction avec deux grilles. Donne un profil G : activité générale C : contrainte générale Comparaison de la note brute avec la note C (= note standard).

2.

MMPI

Ce test se présente sous la forme d’un questionnaire composé de 567 questions auxquelles la personne doit répondre par « oui », « non » ou « NSP » (doit utiliser le moins possible cette réponse, pas plus de 10 pour que le test soit valide).

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- 12 Un profil homme et un profil femme. Une forme pour adultes et une forme pour adolescents. 9 échelles cliniques 3 échelles de validité Les notes brutes sont transformées pour pouvoir comparer les différentes échelles = pondération (=standardisation). Pas de temps limite pour la passation = non chronométré. Les consignes sont données sur la première page du manuel de passation. Toujours lire les consignes avec la personne qui passe le test pour s’assurer qu’elle a bien compris ce qu’elle devait faire. Les échelles cliniques 1. Hs : Hypocondrie 2. D : Dépression = sentiment d’incapacité, absence de désir 3. Hy : Hystérie = 2 groupes de symptômes  conversion  insatisfaction 4. Pd : Déviation psychopathique = mépris des usages sociaux. Le sujet fonctionne dans l’immédiateté. Absence de réactions émotionnelles profondes. 5. M/F : Masculinité/Féminité = passivité/agressivité (une échelle pour chaque sexe) 6. Pa : Paranoïa = méfiance, hyper sensitivité (physique et psychologique), persécution, grandeur. 7. Ps : Psychopathie = décrite par Janet à la fin du 19ème siècle. Il parle d’une constitution de la personne beaucoup marquée par des comportements obsessionnels et rigides. Niveau d’angoisse élevé. 8. Sc : Schizophrénie = clivage, automatisme mental 9. Ma : Hypomanie = comportements excessifs, personne qui ne dort plus, ne mange plus, qu’on ne peut plus arrêter, sentiment de puissance = hyperactivité mentale. 10. Si : Introversion sociale Le MMPI comporte d’autres échelles. Ce test présente un intérêt dans l’aide au diagnostic (avec beaucoup de réserve cependant. Un profil ne suffit pas à dire qui est la personne.

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- 13 Par exemple, quelqu’un qui a un profil psychopathique n’est pas forcement un psychopathe. Des ensembles de questions concernent une échelle spécifique. n questions = échelle 1 n questions = échelle 2 La formulation des questions peut parfois porter à confusion ou être mal comprises par les sujets. Les gens peuvent répondre sincèrement mais ne pas avoir compris la question et répondre { côté. C’est pourquoi il y a les échelles de validité + échelle « NSP ». 1. Echelle F « d’anomalie psychique » : permet de contrôler la validité de l’ensemble du test. Elle peut refléter soit l’incompréhension des questions, soit le fait de répondre au hasard, mais le plus souvent, elle indique des réponses rares, déviantes. 2. Echelle L : échelle « mensonge ». Elle explore la tendance, consciente ou non, à se présenter sous un jour plus ou moins favorable. 3. Echelle K : évalue l’attitude du sujet vis-à-vis du test ou de ses symptômes, essaye par exemple de détecter une attitude défensive (K élevé) ou autocritique (K faible). 4. Echelle ? : nombre de réponses « ne sais pas ». Elle indique l’indécision, le doute, la réticence voire la falsification.

Si les échelles de validité ne sont pas concluantes, le test n’est pas interprétable. Après analyse des données, on obtient des profils cliniques.   

les échelles Hs, D et Hy concernent le profil névrotique = « triade névrotique » ; les échelles Pd, Mf, Ma (+ Pa éventuellement) concernent le profil psychopathique ; les échelles Pa, Sc (+ D et Ma éventuellement) concernent le profil psychotique.

Profil ≠ Structure

psychanalyse

Traits Tendance caractérielle Correction On donne 1 point pour chaque croix qui correspond à un carré du transparent. On obtient alors une note brute pour chaque échelle. Reporter les notes brutes sur la feuille de profil.

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- 14 Tableau fraction de K Ce tableau permet de corriger les notes brutes obtenues à certaines échelles. Pour ces échelles, en fonction de la valeur de K, on ajoute des points. Exemple : si K=30 pour l’échelle Hs, on ajoute .5K, autrement dit, on ajoute 15 à la note brute. Pour comparer les échelles, on utilise les notes T (transformées). Les résultats ne correspondent pas toujours à un profil type. Il faut également interpréter les profils non types. Ce test est difficile à utiliser avec des personnes hospitalisées car il est très long et demande beaucoup de concentration et d’attention. Cependant, il est possible de tester uniquement certaines échelles (on n’utilise pas toutes les questions). Manuel Pour chaque échelle, on nous donne les signes cliniques correspondant à une note très élevée et ceux qui correspondent à une note très faible.

Ce test a été mis au point et est très utilisé aux USA. Il donne une tendance qui sera confirmée par l’examen clinique. Il faut rester prudent et ne pas faire de comportementalisme, ne pas réduire la personne à une série de signes, de comportements.

B.

Les tests projectifs

Exemples : Rorschach, TAT, tests de dessin (famille, maison), test de Szondi (surtout utilisé en Europe de l’est), etc. Le test projectif utilise un matériel le moins suggestif possible et une consigne la plus vague possible. Doit permettre à la personne de se projeter. Le principe de ces tests est de créer une situation anxiogène pour voir quels mécanismes de défense la personne va mobiliser pour faire face à la situation. Ce qu’on observe généralement en premier est une réaction anxieuse. On peut observer deux mouvements antagonistes mais qui se déroulent en parallèle :  un mouvement projectif (de l’intérieur vers l’extérieur) ;  un mouvement perceptif (de l’extérieur vers l’intérieur).  Dynamique dedans/dehors.

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- 15 Les tests projectifs amènent à une régression, ramènent la personne à une période de leur vie où elle ne faisait pas de différenciation entre le Moi et l’autre. Par exemple, dans le test du dessin, il ne faut pas dire { l’enfant « Dessine-moi ta famille » mais « Dessine-moi une famille ». L’enfant ne va pas forcément dessiner sa famille mais plutôt une « famille idéale » (exemple des enfants placés en famille d’accueil qui dessinent leur famille biologique). Les tests projectifs montrent une certaine dynamique de l’appareil psychique, la façon dont la personne est organisée. Deux structures possibles :  névrotique  psychotique

1.

Le test de RORSCHACH

Les planches du test de R. ne représentent rien, ce ne sont que des tâches en noir et blanc ou en couleurs. La première réaction qu’elles suscitent est « qu’est ce que c’est que ça ». Tous les sujets vont répondre différemment à la question posée. En règle générale, le matériau des tests projectifs est peu consistant tout comme la consigne qui est assez floue et ambigüe. Ne doivent pas être trop explicites pour que la personne puisse se projeter.

Ce test a été créé par Hermann RORSCHACH au début des années 1920. Il est basé sur la théorie de la Gestalt. JUNG avait déj{ utilisé les tâches d’encre mais sans en faire un test, de manière informelle. Dans ce test, il y a une grande liberté de réponse, pas de bonne ou de mauvaise réponse. Les individus vont interpréter, ce qu’ils voient n’existent pas, tout vient du sujet. Il y a un rapport entre fond et forme, ce qui vient du dedans et qui vient du dehors. Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

- 16 Il y a en tout dix planches :  plus ou moins noires,  noires et blanches  noires et rouges  couleurs pastelles Différentes questions se posent pour le psychologue : → Où le sujet perçoit ce qu’il nous dit ? (ensemble ou partie de la planche) ; → Qu’est ce qui l’amène { voir ce qu’il voit ? (forme, couleur, mouvement) ; → Qu’est ce qu’il voit ? Où ? = mode d’appréhension Comment ? = déterminants Quoi ? = contenu Mode d’appréhension G (global) D (grand détail) Dd (petit détail) Gbl (global blanc) Dbl (grand détail blanc) Ddbl (petit détail blanc)

Déterminants

Contenu

F (forme) H = humain C (couleur) (H) = « forme humaine » K (mouvement) (ex. : ogre) Clob (clair obscur = A (animal) différentes teintes de Ad (détail animal) noires) Hd (détail humain) E (estompage) Obj (objet) K (kinesthésie) Etc.

On distingue les bonnes formes des mauvaises formes. Bonnes formes = formes les plus vues Mauvaises formes = formes les moins vues, les moins interprétées Ces formes sont recensées dans le manuel. Pour chaque planche, on analyse ces trois critères. On prend aussi des éléments de temps. Par exemple le temps entre la présentation de la planche et le début de l’interprétation du sujet = temps de latence.

Passation Le psychologue doit se mettre de préférence à la droite ou à la gauche de la personne qui passe le test. Lui demander tout ce qu’elle voit, noter tout ce qu’elle dit et ses manifestations. Relever le temps. Faire trois colonnes : → ce que la personne dit ; → enquête : demander { la personne où elle a vu ce qu’elle a vu ; → Cotation Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

- 17 Séparer cette dernière colonne en 4 colonnes :  mode d’appréhension  déterminants  contenu  remarques Il peut y avoir plusieurs réponses par planche.

Cotation Pour chaque planche et chaque mode d’appréhension, il y a une liste de réponses possibles proposées dans le manuel. Les formes sont classées entre bonne et mauvaise. Chaque type de planche est censé solliciter un certain type d’angoisse : Planche 1 : relation archaïque à la mère Planche 2 : planche bisexuée, sollicite la problématique autour de la naissance Planche 3 : problématique d’identification Planche 4 : planche du Surmoi paternel, dysphorie ; planche très noire, donne des réponses angoissées Planche 5 : Intégration du Moi Planche 6 : planche bisexuée, problématique de castration Planche 7 : relation archaïque { la mère, angoisse d’abandon Planche 8 : problématique assez insignifiante ; ouverture à la couleur Planche 9 : planche la plus refusée ; partie rose entraîne la régression Planche 10 : planche de l’éclatement et de morcellement

2.

Le TAT

= Thematic Apperception Test Les stimuli visuels du TAT sont plus explicites que ceux du Rorschach. Il y a des planches différentes selon le sexe. Ce test a été mis au point par Henri MURRAY en 1935. Il faisait passer le test en deux étapes qui devaient être séparées d’au moins 48 heures. Première partie : 10 premières planches Deuxième partie : 10 autres planches Le test est composé en tout de 35 planches. Certaines images sont proposées à tous les sujets, alors que d’autres concernent spécifiquement les adultes, les enfants, les hommes (et les garçons) ou les femmes (et les filles). Les images sont constituées par des dessins, des photographies ou des reproductions de gravure : la majorité de ces planches sont figuratives et mettent en image un ou plusieurs personnages. Toutes les planches sont en noir et blanc. Ce test n’a jamais été révisé depuis sa création. Chaque planche va venir stimuler une zone conflictuelle chez la personne. Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

- 18 La consigne proposée par Murray invite le sujet à raconter une histoire pour chaque planche. Il est recommandé au psychologue de veiller à ce que l’histoire ait un début et une fin, que soit précisé ce qui se passe sur l’image, ce qui s’est passé avant, quel sera le dénouement mais aussi quels sont les sentiments éprouvés par les personnages. Si la personne ne faisait que décrire la planche, on ne pourrait pas interpréter. Pour la seconde série, Murray préconise davantage de liberté au sujet, invité alors à se laisser porter par son imagination en inventant des fictions analogues à un mythe, un rêve, un conte, etc. L’objectif du test est de voir comment la personne s’en sort dans cette situation conflictuelle : quel type de défense est mobilisé, dans quelles situations elle s’en sort mieux, moins bien, etc.

Passation Comme pour le Rorschach, le psychologue note tout ce que dit la personne (ne pas utiliser le langage télégraphique, les articles sont très importants). Ne pas utiliser de magnétophone car le sujet pourrait se sentir persécuté, surveillé. Interfère dans le double mouvement des tests projectifs : perception et projection. Le fait de noter tout ce que dit la personne permet également au psychologue d’être occupé, ainsi, le sujet sent moins le regard du psychologue sur lui. Il faut également être attentif au temps de latence : donne des indications sur le niveau émotionnel induit par la planche. Ce temps sera différent d’une planche { une autre. Enquête : reprendre chaque planche et demander à la personne pourquoi elle a pensé à cette histoire après chaque passation. Murray se base sur l’égo psychologie = psychologie du Moi, correspond à la première topique. Une autre psychologue, Vica SHENTOUB a mis au point une interprétation plus psychanalytique du TAT. C’est son interprétation qui est utilisée par la plupart des psychologues cliniciens aujourd’hui. Le « maître mot » du TAT est « héros ». La personne qui passe le test s’identifie { un héros. MURRAY s’intéresse au héros pris entre deux forces : ses besoins (needs) et son environnement (press = idée de pression de l’environnement). Le héros doit trouver des solutions pour lutter contre un obstacle concret ou imaginaire. Le dénouement parle de la qualité du Surmoi du héros. Exemples de besoins : → besoin d’humiliation : le héros se fait humilier dans le récit → besoin d’affiliation → besoin d’autonomie

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- 19 Exemples de forces de pression du milieu : → manque de support familial → manque de support physique → de nourriture → de compagnie On va relever différents éléments : 1. Thème de l’histoire racontée. 2. Analyse formelle : qualité de la construction de l’histoire. Pour Murray, cet aspect donne une indication sur le niveau intellectuel du sujet (a-t-il compris la consigne par exemple). 3. Qui est le héros ? = personnage central de l’histoire ou personnage qui ressemble le plus au sujet (physique, âge) ou celui qui semble le plus l’intéresser. 4. Forces de motivation : actions accomplies par le héros, émotions qu’il exprime. Exprime les besoins du sujet. 5. Etat intérieur du héros : état d’âme, conflit, angoisse, culpabilité, infériorité, etc. 6. Forces du milieu (de pression) : entourage et action de celui-ci sur le héros. On s’intéresse aux actions et aux émotions des autres personnages de l’histoire. On note si les influences du milieu ont un effet favorable ou défavorable pour le héros, si elles proviennent d’un personnage su même sexe ou de sexe différent. 7. Conduites du héros : agit-il volontairement ou sous pression de l’entourage, il ne fait rien et les choses s’arrangent d’elles mêmes. Actions lentes et contrôlées ou plus dynamiques. On sera particulièrement attentifs aux verbes utilisés. 8. Dénouement : conforme à la motivation du sujet, compromis, échec partiel ou total, pas de dénouement. MURRAY proposait de faire cette analyse planche par planche pour les dix premières planches puis pour les dix suivantes. Donne un aperçu des forces et des faiblesses du sujet. Il s’agit d’un test projectif mais surtout d’un test d’organisation. Les éléments sont organisés en fonction de l’organisation psychique du sujet. Murray se réfère au modèle freudien. Les planches du TAT sont censées créer un stimulus et susciter chez la personne un conflit. A chaque planche correspond un type de conflit. On peut constater qu’il y a, en plus des personnages, un objet sur chaque planche (ex. : violon). Les planches sont organisées en plusieurs plans. Examen psychologique de l’adulte – TD Mme D. ROBIN

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Planche

Contenu manifeste

Sollicitation latente

Problématique d'un enfant immature, face à un « objet d'adulte ». Il y a une évocation de l'angoisse de castration, et de l'acceptation du manque.

Planche 1 : (passation commune à tous les sujets)

Un garçon regarde un violon posé en face de lui, la tête entre les mains.

Planche 2 : (passation commune à tous les sujets)

Cette planche représente la Scène de campagne, où l'on voit au triangulation œdipienne prise premier plan une jeune femme avec des dans son ensemble. Le conflit livres, au second plan un homme avec porte sur la relation de la fille un cheval et une femme enceinte avec ses parents. adossée contre un arbre. Différenciation entre travail Différenciation de deux générations. manuel et intellectuelle. Choix différent des parents.

Planche 3BM :(passation commune à tous les sujets)

Un personnage, de sexe et d'âge ambigus, est affalé sur un banc avec un objet ambigu posé près de lui (pistolet ?).

Planche 4 : (passation commune à tous les sujets)

Deux personnages sont au premier plan, un homme et une femme. L'homme se Problématique de l'ambivalence détourne de la femme, qui essaie de le amour/haine, agressivité/tendresse retenir. Dans le fond, il y a une dans un couple. photographie d'une femme dénudée.

Planche 5 : (passation commune à tous les sujets)

Une femme, positionnée dans l'encadrement de la porte, entre dedans et dehors, regarde à l'intérieur d'une pièce composée de mobilier tel que bibliothèque, vase avec fleur...

Récits autour de la thématique de l’impuissance ou de la toute puissance. Echelle de l’incapacité à la mégalomanie

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Fait référence à la dépression (psychanalyse). Cette planche renvoie à la culpabilité œdipienne et à la problématique de perte d'objet.

Renvoie à l'image maternelle qui regarde. Surmoi maternel du sujet va orienter l’histoire. Renvoie à la curiosité sexuelle, et au fantasme originaire de la scène primitive.

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Planche 6BM : (planche à présenter qu'aux garçons et aux hommes)

Renvoie au rapprochement mèreUn homme (de face) tient un chapeau et fils, dans un contexte de malaise. a l'air soucieux. Une femme (de profil), Dans un contexte œdipien, cette tenant un tissu, lui tourne le dos et est planche fait référence à l'interdit nettement plus âgée. de l'inceste, et à la mort du père.

Planche 6GF : (planche à présenter qu'aux filles et aux femmes)

Une femme regarde par dessus son épaule un homme, légèrement plus âgé, penché sur elle avec une pipe à la bouche.

Planche 7BM : (planche à présenter qu'aux garçons et aux hommes)

Renvoie au sentiment père-fils, et Un vieil homme regarde un homme plus à l'ambivalence des sentiments au jeune faisant la moue. père dans le contexte œdipien. Conflit des générations.

Planche 7GF : (planche à présenter qu'aux filles et aux femmes)

Une femme accoudée sur une table et Cette planche fait référence à la tenant un livre, se penche vers une relation mère/fille. Conflit fillette assise, regard rêveur, et tenant un d’identification et de génération. poupon dans les bras.

Planche 8BM :(passation commune à tous les sujets)

Au premier plan, un jeune homme (adolescent) tenant un fusil, tourne le Cette planche est liée à l'angoisse dos à une scène d'opération au second de castration, et à l'agressivité plan. En effet, deux hommes se envers l'image paternelle. penchent au-dessus d'un troisième. L'un des deux tient un scalpel.

Planche 9 BM

Hommes qui font la sieste.

Thématique de l’homosexualité masculine.

Planche 9GF : (planche à présenter qu'aux filles et aux femmes)

Une femme appuyée contre un arbre regarde une autre femme (lui ressemblant fortement) courir en contrebas.

Renvoie à la rivalité féminine.

Planche 10 : (passation commune à tous les

Un couple, représenté par deux visages avec un fort contraste clair/obscur. La

Représente le versant de la tendresse dans la relation de couple, mais peut aussi faire

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Fait référence, dans une perspective œdipienne, au fantasme de séduction dans la relation hétérosexuelle.

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Planche 16 : (passation commune à tous les sujets)

différence d'âge et de sexe est ambiguë. ressortir le fantasme de la curiosité sexuelle.

Renvoie à la façon dont le sujet structure et organise ses objets. Page entièrement blanche.

Cette planche est révélatrice du niveau et de la qualité du transfert entre le sujet et le psychologue. Wikipédia : Article TAT

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