La vie est belle

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Titre original : La vita è bella. Durée : 1h57min ... inspiré le film : Le récit la vie est belle. Montage : Simona Paggi. Son : Nicola Piovani. Image : Tonini Tolli Colli.
Lycée Marie Curie

Première

De Roberto Benigni, pays d’origine : Italie (Toscane) Date de sortie : 1998 Titre original : La vita è bella Durée : 1h57min Scénaristes : Roberto Benigni et Vicenzo Cerami Œuvre qui a inspiré le film : Le récit la vie est belle Montage : Simona Paggi Son : Nicola Piovani Image : Tonini Tolli Colli Genre : Comédie dramatique Décors et costumes : Danilo Donati Producteur : Elda Ferri et Gianluigi Braschi Acteurs et rôles : - Roberto Benigni: Guido - Nicoletta Braschi: Dora - Giorgio Cantarini: Giosué - Dr Lessing : Horst Buchholz - La mère de Dora : Marisa Paredes - L' Oncle de Guido : Giustino Durano - Ferruccio Papini : Sergio Bustric

1938 : Guido est un jeune homme plein de gaieté et de vitalité. Avec son ami Ferrucio, tapissier et poète, il quitte la campagne toscane pour chercher le bonheur en ville. Malgré les tracasseries de l’administration fasciste, Guido rêve d’ouvrir une librairie. En attendant, il est engagé comme serveur au Grand Hôtel. Guido est tombé amoureux d’une maîtresse d’école, Dora, étouffée par le conformisme familial et les bonnes manières hypocrites. Pour la conquérir, il invente toutes sortes de rencontres fortuites et son imagination, sa liberté, finissent par enchanter la jeune femme. Dora est promise à un parvenu, un bureaucrate du régime. Comme dans les contes de fée, Guido l’enlève le jour de ses fiançailles. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont eu un fils : Giosuè. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur en Italie. Guido est juif. Un jour, Dora rentre à la maison et ne trouve ni fils, ni mari. Ils ont été déportés. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène. A l’intérieur du camp de concentration, Guido n’a plus qu’une obsession : sauver son enfant de l’enfer. La vie est belle

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La Vie est belle, de Roberto Benigni est caractérisée comme une œuvre d' art car elle a pour référence plusieurs secrets de tournage historique comme : - le numéro de prisonnier de Roberto Benigni (Guido), est le même que celui sur l' uniforme de Charlie Chaplin dans Le Dictateur qui est qu’autre qu' une satire du fascisme et du racisme de Hitler. - Roberto Benigni a déclaré que le titre venait d’une phrase de Léon Trotsky lorsqu' il était au Mexique. Sachant qu’il allait se faire tuer par les assassins de Staline, il vit sa femme dans le jardin et lui dit: "la vie est belle". C’est ainsi que le titre lui est venu. Le film est caractérisé comme un film osé et ambitieux car il a pour synopsis un sujet très délicat : le nazisme et les camps de concentration. Jusqu'ici, toutes les comédies réalisées sur la Seconde Guerre mondiale avaient soigneusement évité de choisir pour cadre les camps de la mort. Mais comment montrer de façon réaliste a travers ce film, ce que lui même n’avait jamais vu et qui était pour le moins inconcevable? Donc "La vie est belle" n' est pas une reconstruction historique mais une fable dans laquelle l' histoire entre comme un matériau. Roberto Benigni s' en est extrêmement bien sorti car il signe ici une fable exceptionnelle ou il arrive, par le biais d’une créativité sans faille, à créer des situations comiques tout en faisant référence à des épisodes peu glorieux de l' histoire et sans tomber dans le grotesque. Ce film est aussi une belle histoire d’amour entre Guido et Dora (qui sont par ailleurs véritablement mariés dans la vie) et ainsi qu' une relation père-fils exceptionnelle. Comment cacher à un enfant de 4 ans l’enfer des camps de concentration? Au début de l' histoire, c’est la relation entre Guido (Roberto Benigni) et Dora (Nicoletta Braschi) qui est mis en avant par les nombreux gags que Guido effectue, pour séduire Dora. De cette union naîtra un enfant, Giosuè (Gingio Cantarini). Jusqu'à cet instant, tout va pour le mieux même s’ils vivent en plein moment ou les lois raciales sont promulguées en Italie (1938). Le nœud de l’histoire qui apparait d'ailleurs au moment où l’on s’y attend le moins (l’anniversaire de Gosué): deux policiers viennent arrêter Guido et son fils dans leur librairie. Le père et l’enfant sont alors envoyés dans un camp de concentration. Dora qui n'est pas juive, exige de les accompagner. De là, Guido cachera avec brio à son fils ce qu’ils sont venus faire dans cet endroit peu conforme. Pour éviter qu’il ne prenne conscience de l’insoutenable réalité qui l’entoure, Guido invente un concept de jeu ou le gagnant se verra attribuer un véritable char d’assaut, comme le jouet qu’il devait avoir le jour de son anniversaire. Après tout ce n’est qu’un voyage organisé... Le dénouement de cette histoire est triste: Guido meurt en se faisant fusiller car il s’était déguisé en femme pour pouvoir apercevoir sa femme. Gosué qui s'était caché dans une sorte de cage pour ne pas se faire repérer sort à la fin de l'histoire quand il n' y a plus de bruit comme lui avait dit son papa, et s'est là que son cadeau se trouve devant lui: un véritable char d'assaut. Il monte alors dedans et sur la route, il retrouve sa mère... Tout au long le film est porté par un musique très émouvante de Nicola Piovani. En général, toute les critiques des spectateurs sont très favorables, ce film a été adoré comme nous le montre cette critique d' Olivier Guéret "La vie est belle est une petite merveille. Un film tendre et spirituel sur un sujet délicat dont on ressort ému mais le cœur gonflé d’énergie" mis a part ceux qui reprochent à Benigni de s’être moqué d’un sujet grave. De plus les entrées comptabilisées en France, au mercredi 27 janvier 1998 étaient de 3 614 117. Les 4 étoiles ne sont pas suffisantes pour noter ce film, il a d'ailleurs remporté plusieurs prix notamment: trois Oscars (acteur principal, film étranger et musique) le César du film étranger, le Grand Prix du jury de Cannes en 1998, le prix du public aux festivals de Montréal, Toronto et Vancouver, le Neuf Donatello aux oscars italiens. Comment ne pas être ému par cette belle histoire d’amour entre un père et son fils qui permettra à un enfant de traverser l'horreur sans peur et avec des rires? Même les "cœur de pierre" sont forcement touchés. Entre deux éclats de rires, le réalisateur italien dédiait sa récompense (prix de Cannes) "à tous ceux qui ne sont plus là, disparus pour nous faire comprendre ce que c’est que la liberté et la vie" SOURCE: http://www.bacfilms.com/site/vita/ et http://fr.wikipedia.org/wiki/La_vie_est_belle_(film,_1997

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Première

Dans une première partie, nous traiterons des moqueries et des satires contre le régime Mussolinien et le nazisme qui émaillent de la première partie du film. L' auteur, Roberto Benigni, est un clown, ce qui n' a rien d' inconvenant et peut même se révéler très utile en politique, La dérision, dans ce domaine, est d' une redoutable efficacité, Deux scènes, dans La vie est belle, sont a cet égard particulièrement réjouissantes, La première, au tout début du film, est sans doutes inspirée de l' illustre prédécesseur: Guido et son ami, perdant, le contrôle de leur voiture, arrivent en trombe dans un village. Pour ne pas écraser la foule, qui attend le roi en grandes pompes, Guido tend le bras pour la disperser; il y a confusion et tout le monde, dans un débordement d' enthousiasme et, lui répond par le salut fasciste, En quelques minutes, la relation entre fascisme et mouvement de masse sont établies, le tout dans un éclat de rire salvateur, Ce rire, nous le retrouvons dans la seconde scène ou Guido, pour démontrer la supériorité de la race italienne a des élèves d' école primaire, s' offre en exemple, La encore, beaucoup de justesse...et même de la finesse, Quand il se cantonne dans la satire, le clown est excellent, mais dès qu' il veut se montrer plus humain, il ne peu s' empêcher, là encore et bien malgré lui, de tourner les choses en dérision, Qu' il traite la rencontre amoureuse comme un conte de fée trivial, kitsch et gorgé de clichés poétiques, cela n' est pas bien grave, quand il s' agit d' une comédie, mais qu' il réserve le même traitement a la shoah. La il y a un problème de ton, ou de tonalité si l' on veut. Recherche sur la Shoah Le terme Shoah désigne l' extermination par l' Allemagne nazie des trois quart des juifs de l' Europe occupée, soit les deux tiers de la population juive européenne, pendant la seconde guerre mondiale, ce qui représente entre cinq et six millions de victimes selon les estimations des historiens, Ce génocide des juifs constituait pour les nazis «la solution finale a la question juive», l' horreur de ce « crime de masse» a conduit à l' élaboration de la notion juridique de « crime contre l' humanité » et de génocide, utilisé postérieurement dans d' autres contextes. La mise a mort du peuple juif se singularise toutefois entre toutes par son caractère industriel, bureaucratique et systématique, qui la rend encore aujourd' hui sans équivalent dans l' histoire de l' humanité, Aboutissement paroxystique de longs siècles de haine antisémite, c' est aussi le seul génocide a avoir voulu traquer et éliminer radicalement, jusqu' au dernier bébé ou vieillard, un peuple désarmé, lié a aucun Etat, dispersé sur tout un continent, n' occupant aucun territoire disputé, et ne représentant aucune menace militaire ou politique sinon dans l' imagination des bourreaux, l' extermination des juifs, cible principale des nazis, fut perpétrée par la faim dans les ghettos de Pologne et d' URSS occupés, par les unités mobiles de tuerie des Einsatzgruppren sur le front de l' Est au moyen de l' extermination par le travail forcé dans les camps de concentration et dans les chambres a gaz des camps de la mort. Roberto Benigni dira « qu' il ne faut rien chercher de réaliste dans ce film, car il n' y a rien de plus puissant ni de plus terrible que dévoquer la terreur ». La vie est belle se veut fidele a l' idée même de la shoah, soir a son irréalité, Désireux de nous faire vivre l' absurdité de la situation à travers le regard d' un petit garçon, Benigni a mêlé l' horreur et onirisme, extermination et illusion.C' est un film osé et ambitieux, comme dans toutes les fables connues, il y a de l' humour pour cacher un message sur l' humanité et des faits historiques, Roberto Benigni signe ici une fable exceptionnelle ou il arrive, par le biais d' une créativité sans faille, a créer des situations comiques tout en faisant référence à des épisodes peu glorieux de l' histoire (nazisme et camp de concentration, colonie italienne, haine des juifs...) et sans tomber dans le grotesque. Aussi, ce film est surtout une belle histoire d' amour doublée d' une relation père-fils tendre, à laquelle le personnage du petit garçon donne toute sa fraicheur. La fin est à la fois tragique et miraculeuse, et l' ensemble est porté par une musique géniale. Le message que Benigni, fils de déporté et admirateur de Primo Levi, veut faire passer est que la shoah, c' est avant tout absurde. Donc pourquoi faire croire des absurdités à un enfant? L' humour est justement l' arme la plus redoutable contre la dictature, et Benigni espère, et nous aussi, que les hommes ne referont plus jamais un tel acte de barbarie. « La vie est belle » est donc un film a voir comme un devoir de mémoire, sans jamais nuire à la mémoire de tous les déportés, Roberto Benigni montre la volonté d' un père de ne pas mêler son fils à l' horreur de la situation, à lui laisser son innocence.

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Première

L'affiche du film montre le bonheur de la famille avant qu'ils soient plonger dans l'horreur de la guerre. Cette affiche représente un passage du film. C'est au moment où ils partent tous les trois en vélo, Dora sur le guidon, Giosuè sur le porte bagage et Guido qui pédale. Guido et Giosuè dépose Dora à son travail avant qu'il aille à la librairie, Et conclusion cette affiche montre quand ils l'a déposent au travail au moment de dire au revoir. C'est un passage qui est totalement représentatif du bonheur et de l'amour ainsi que cette complicité qui les unis durant tout le film.

Avis personnel

Ce film nous a à l'unanimité beaucoup plu pour deux raisons principal. La première est la présence de cette amour qui lie ces trois personnages qui qont Guido, Giosuè et Dora et malgrès l'horreur de la guerre ils sont toujours restés soudés.L'autre raison est qu'il est très représentatif de la dureté de la guerre tout en y ajoutant une touche humorisque qui fait la particularité de ce film. En conclusion, c'est un film émouvant, rempli d'amour, de douleur , de joie. On peur dire que c'est un film culte car il fait parti de l'histoire des juifs et pour ceux qui veulent découvrir les conditions de cette guerre et les camps de concentrations, il est idéal pour tous...

La filmographie du réalisateur 1983 : Tu mi Turbi 1988 : Le Petit Diable (Il Piccolo Diavolo) 1991 : Johnny Stecchino 1994 : Le Monstre (Il Mostro) 1997 : La vie est belle (La vita è bella) 2002 : Pinocchio 2005 : Le Tigre et la Neige

Nos sources http://www.cinemapassion.com http://www.allociné.fr http://fr.wikipedia.org/ http://www.bacfilms.com/site/vita/

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