Les Dix Commandements (2) - Église Évangélique Libre d'Aix en ...

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10 févr. 2013 ... Les Dix Commandements (2). Exode 20.3-6. Frédéric Baudin. Lecture. Exode 20. 3-6. Voici les paroles que Dieu adressa à Israël : « Je suis le ...
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Pasteur Frédéric Baudin

Prédication du 10 février 2013

Les Dix Commandements (2) Exode 20.3-6 Frédéric Baudin

Lecture Exode 20. 3-6 Voici les paroles que Dieu adressa à Israël : « Je suis le Seigneur ton Dieu, c’est moi qui t’ai fait sortir d’Égypte où tu étais esclave . Tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi. Tu ne te fabriqueras aucune idole, aucun objet qui représente ce qui est dans le ciel, sur la terre ou dans l’eau sous la terre ; tu ne t’inclineras pas devant des statues de ce genre, tu ne les adoreras pas. En effet, je suis le Seigneur ton Dieu, un Dieu exigeant. Si quelqu’un est en tort à mon égard, j’interviens contre lui et ses descendants, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération ; mais je traite avec bonté pendant mille générations ceux qui m’aiment et obéissent à mes commandements. »…

Prédication Nous avons vu la dernière fois que Dieu veut entrer en relation avec son peuple. Il s’adresse à tous, mais aussi à chaque homme et femme en particulier. Nous avons alors souligné que le Dieu d’Israël est un Dieu personnel, nous entrons avec lui dans une relation de vis-à-vis, de « face à face ». Nous pouvons maintenant nous demander pourquoi Dieu exige de son peuple qu’il entretienne avec lui une relation exclusive : « Tu n’auras pas d’autre dieu ». Littéralement, en hébreu : « Tu n’auras pas d’autre dieu devant ma face », autrement dit, tu n’auras pas d’autre vis-à-vis divin, tu n’auras pas d’autre dieu face à toi. En donnant cet ordre à Israël, Dieu veut lui faire comprendre au moins deux choses essentielles : - D’abord, que Dieu aime son peuple ; et nous n’oublions pas que cette relation entre Dieu et son peuple est le fruit d’une alliance, d’un engagement accepté par les deux parties, une relation marquée par l’amour réciproque. ___________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 1 / 7 Prédication du 10 février 2013

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

L’image de cette relation, souvent mentionnée par les prophètes, est celle de l’amour entre un père et son enfant, ou entre un mari et sa femme. Dans le texte que nous avons lu, il est question d’un Dieu « exigeant », ce mot est plus souvent traduit par « jaloux ». On peut encore le traduire par une phrase qui donne une explication plus complète : « un Dieu qui se montre passionné pour protéger et défendre son peuple qui pourrait être menacé ou se perdre » ! (comme le Bon Berger protège son troupeau). Je pense que cette phrase rend vraiment le sens du mot hébreu employé dans ce verset. Il exprime en effet le lien particulier qui unit le Seigneur à son peuple, son honneur est lié à la façon dont Israël va vivre cette relation avec lui et il veut tout mettre en œuvre pour que cela se passe au mieux ! - Ensuite, Dieu a choisi son peuple pour qu’il lui appartienne, pour qu’il lui soit consacré, et qu’il soit donc un peuple saint ( = consacré, placé entièrement sous le règne du Seigneur ). Dieu ne veut pas pour autant exercer sur son peuple une sorte de règne tyrannique, qui s’accorderait mal avec son amour, mais au contraire il veut lui assurer une vraie liberté, avec la garantie d’une protection. Nous nous souvenons que la loi (les Dix Commandements) commence par le rappel que Dieu a délivré Israël de l’esclavage en Égypte, et c’est donc pour le rendre libre, que Dieu donne à son peuple cet ordre de ne pas rendre un culte à un autre dieu, ou à plusieurs autres dieux qui seraient bien incapables de le délivrer et de le protéger. Nous trouvons un écho de ces deux vérités dans le livre du Deutéronome, lorsque le peuple d’Israël s’apprête à entrer dans le pays promis. Il faudrait pouvoir lire ici les quatre chapitres 7 à 10, mais ce serait trop long, voici donc juste quelques extraits : Deutéronome Chapitre 7 1 Le Seigneur votre Dieu va vous conduire dans le pays dont vous devez prendre possession. À votre approche, il en chassera des peuples nombreux… 2 Ne concluez aucun traité avec eux… 3 Ne vous alliez pas à eux par des mariages… 4 Sinon ces étrangers entraîneraient vos descendants à se détourner du Seigneur pour adorer d’autres dieux. 6 Vous êtes en effet un peuple qui appartient en propre au Seigneur votre Dieu. C’est vous que le Seigneur a choisis, parmi tous les autres peuples de la terre, pour être son bien le plus précieux (pour lequel il se montre « jaloux », prêt à le défendre et le protéger) 7 Si le Seigneur s’est attaché à vous et vous a choisis, ce n’est pas parce que vous étiez un peuple plus nombreux que les autres. En fait vous êtes un peuple peu nombreux par rapport aux autres, 8 mais le Seigneur vous aime, et il a accompli ce qu’il a promis à vos ancêtres : grâce à sa force irrésistible, il vous a fait sortir du pays où vous étiez esclaves… ___________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 2 / 7 Prédication du 10 février 2013

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

9 Reconnaissez que le Seigneur votre Dieu est le seul vrai Dieu. Il maintient pour mille générations son alliance avec ceux qui obéissent à ses commandements, il reste fidèle envers ceux qui l’aiment ; 10 mais il se dresse sans tarder face à ceux qui le haïssent, et il les fait mourir. 11 Prenez donc au sérieux les commandements… Chapitre 8 2 Souvenez-vous de la longue marche que le Seigneur votre Dieu vous a imposée à travers le désert, pendant quarante ans… 5 Comprenez donc bien que le Seigneur votre Dieu veut vous éduquer comme un père éduque son fils. 6 Observez les commandements du Seigneur votre Dieu, conduisez-vous comme il le désire et respectez-le. 7 Le Seigneur votre Dieu va vous faire entrer dans un bon pays… 10 Vous y aurez de quoi vous nourrir abondamment, et vous remercierez le Seigneur votre Dieu de vous avoir donné ce bon pays. 11 Prenez bien garde ensuite de ne pas oublier le Seigneur votre Dieu en négligeant d’obéir à ses commandements, à ses règles et à ses lois que je vous communique aujourd’hui. 19 Si vous oubliez le Seigneur votre Dieu, si vous vous mettez à rendre un culte à d’autres dieux, à les adorer et à les servir, je vous avertis solennellement aujourd’hui que vous disparaîtrez complètement. Chapitre 9 [Moïse rappelle la rébellion d’Israël et l’épisode du veau d’or] Chapitre 10 12 Et maintenant, Israélites, qu’est-ce que le Seigneur votre Dieu attend de vous ? Il désire que vous le respectiez en obéissant à sa volonté, en l’aimant et en le servant (en lui rendant un culte) de tout votre cœur et de toute votre âme. 13 Il désire que vous mettiez en pratique ses commandements et ses lois, que je vous communique aujourd’hui pour votre bien. 14 Au Seigneur votre Dieu appartiennent le ciel immense, la terre et tout ce qu’elle abrite… 17 En effet, il est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et redoutable… Chapitre 11 1 Aimez le Seigneur votre Dieu, servez-le et mettez toujours en pratique ses lois, ses règles et ses commandements… » De cette longue lecture, on retient d’abord ce « refrain » : « Mettez en pratique les commandements et les lois. » Ensuite, on est frappé par ce verbe « aimer » qui revient lui aussi à plusieurs reprises : Dieu aime son peuple, il l’éduque comme un père élève son fils, pour son bien, il reste fidèle à son alliance, et il attend que son peuple l’aime en retour. Enfin, Dieu met en garde son peuple contre l’idolâtrie, qui serait une forme de trahison à cet amour, car Dieu seul a délivré Israël, lui seul peut assurer sa prospérité et son bonheur, lui seul est le Dieu véritable, l’unique. Ce texte du Deutéronome nous rappelle hélas que le peuple d’Israël a bien vite oublié les leçons de la sortie d’Égypte et de son séjour dans le désert, leçons de foi en un Dieu qui le délivre, qui pourvoit à ses besoins, qui le protège, un Dieu qui l’aime. ___________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 3 / 7 Prédication du 10 février 2013

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

Le 2 me commandement est très précis : c’est un ordre donné à Israël de ne pas fabriquer une idole, une statue de bois, de pierre (ou une image mentale), et surtout de ne pas se prosterner devant elle et de ne pas la servir, de ne pas lui rendre un culte. Les verbes hébreux sont conjugués à des formes un peu difficiles sur le plan grammatical, mais on comprend bien cette leçon essentielle : se prosterner devant une divinité, se jeter à terre, pour ainsi dire, c’est reconnaître qu’on lui est entièrement soumis, qu’on est prêt à travailler pour elle, à la servir, à lui rendre un culte. C’est donc un signe de total asservissement à ces divinités inventées par les hommes, et c’est précisément ce que Dieu veut éviter à son peuple, puisqu’il souhaite au contraire, en se révélant à son peuple, le délivrer de tout esclavage, humain et spirituel. Nous savons que cela nous concerne aussi, le peuple de la Nouvelle Alliance, les juifs et les non juifs qui ont cru en Jésus, qui ont reconnu en lui le Libérateur par excellence, le Messie qui nous délivre de l’esclavage du péché, et qui nous appelle à la liberté des enfants de Dieu (Jean 8.36). Nous savons que nous ne faisons pas mieux que nos ancêtres dans la foi, et nous savons que nous devons tout à la grâce de notre Dieu, à son amour, car il est fidèle à son alliance. D’une certaine manière, les promesses et les avertissements demeurent les mêmes pour nous aujourd’hui que pour Israël autrefois. Dans le Nouveau Testament, les mises en garde de Jésus comme des apôtres sont nombreuses contre toute forme d’idolâtrie, contre toute tentation de remplacer Dieu par d’autres dieux : « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » , dit par exemple Jésus en dénonçant le culte que l’on rend au dieu de l’argent ou de la richesse injuste, excessive, recherchée par cupidité, avec un désir démesuré de s’enrichir, ce qui est une forme d’idolâtrie, écrit l’apôtre Paul à plusieurs reprises dans ses lettres. « Gardez-vous des idoles », écrit l’apôtre Jean dans sa première lettre ( 1 Jean 5.21). D’après John Stott, qui commente ce verset, les idoles pourraient être tout ce qui est susceptible de remettre en cause notre connaissance du Dieu véritable et surtout notre communion avec lui. Ça pouvait être les idoles païennes très présentes à Éphèse, où Jean a vécu, ou encore les fausses images de Dieu véhiculées dans les mauvais enseignements de ceux qu’on appelle les « faux docteurs », notamment à propos de Jésus, le Fils de Dieu. Le Dieu d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, est un Dieu que l’on ne peut pas confondre avec les forces de la nature (animisme) ni avec la nature elle-même ou avec le monde et tout ce qui le compose (panthéisme), ni avec des divinités de toutes sortes inventées par les hommes (polythéisme). Certaines de ces divinités peuvent être des idées, des idéologies, par exemple. ___________________________________________________________________________________________ Frédéric Baudin Page 4 / 7 Prédication du 10 février 2013

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

Si Dieu met ainsi son peuple en garde contre la tentation de fabriquer des idoles et de leur rendre un culte, c’est parce qu’il sait que tout ce que nous faisons ou imaginons pour le remplacer dans nos vies risque d’entraîner des conséquences graves pour nous comme pour la création tout entière. Le 2ème commandement interdit expressément de rendre un culte aux êtres ou aux choses qui se trouvent dans le ciel (les astres : soleil, lune, étoiles), sur la terre (les animaux et les êtres humains) et dans la mer. Il est bien entendu que cela vise aussi à condamner toute représentation de ces êtres ou de ces éléments naturels afin de leur rendre un culte. Ce n’est pas la représentation en soi qui pose problème, dans un sens artistique ou décoratif par exemple, mais le fait de les considérer comme des divinités ou comme l’image de divinités auxquelles on rend un culte. Nous savons que pour Israël, c’était une tentation très courante, et cela s’explique en partie pour au moins deux raisons : - D’abord parce que tous les peuples qui l’environnaient, en Égypte, en Asie mineure, en Mésopotamie, pratiquaient ces cultes à divers dieux et déesses qui représentaient des êtres ou des éléments du ciel et de la terre. Il était tentant, presque naturel, de les imiter. - Ensuite parce qu’il était radicalement nouveau, et d’une certaine manière difficile, voire inconcevable, d’adorer un Dieu unique, et surtout un Dieu qu’on ne voit pas, qu’on ne peut pas représenter, qu’on ne peut pas toucher, c'est-à-dire un dieu qui ne serait pas, en quelque sorte, « à l’image de l’homme », comme le sont le plus souvent les divinités païennes (car c’est Dieu, au contraire, qui a créé les êtres humains à son image !). Il faut faire un petit effort pour imaginer que ce n’était pas aussi simple pour les israélites de faire confiance en ce Dieu qui leur parlait à travers Moïse et Aaron et qu’ils ne pouvaient voir. Bien sûr, ils étaient témoins de sa puissance, de ses œuvres manifestes en leur faveur, et ils avaient donc aussi de bonnes raisons de lui faire confiance. Cependant, même Moïse, sur la montagne du Sinaï, n’a pas résisté à la tentation de demander à Dieu la grâce de le voir, de contempler sa gloire ! On se souvient qu’il n’a pas pu le voir « de face », si l’on peut dire s’agissant de Dieu qui est Esprit. Moïse n’a pu finalement qu’entendre la voix de Dieu, des paroles d’ailleurs très semblables à celles que nous avons lues : « Je suis le Seigneur ! » (Exode 20.1-2) « Je suis un Dieu compatissant et bienveillant, patient, d’une immense et fidèle bonté. Je manifeste ma bonté envers les hommes jusqu’à mille générations, en supportant les péchés, les désobéissances et les fautes ; mais je ne tiens pas le coupable pour innocent, j’interviens contre celui qui a péché, contre ses enfants et ses descendants jusqu’à la troisième ou la quatrième génération. » (Exode 34.6-7).

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

Ce sont à peu près les mêmes termes que l’on retrouve dans le 2ème commandement : Le Seigneur intervient « contre ceux qui lui désobéissent, jusqu’à la troisième ou la quatrième génération » ; mais il « traite avec bonté pendant mille générations ceux qui l’aiment et obéissent à ses commandements ». Nous pouvons souligner, une fois de plus, la disproportion très significative entre le jugement du Seigneur sur trois ou quatre générations et son pardon, son amour qui s’étend à mille générations, autant dire presque à l’infini… Il est vrai que les fautes des parents, leur mauvais choix, en particulier dans le domaine spirituel, peuvent avoir des conséquences négatives sur leurs enfants. Mais il est aussi écrit (Deutéronome 24.16 ), que les enfants ne subiront pas nécessairement les conséquences des fautes de leurs parents. On ne redira jamais assez que la justice du Seigneur procède entièrement de son amour : c’est parce qu’il est amour que Dieu est juste, et si la justice de Dieu est bien réelle, car il ne tient pas les coupables pour innocents, elle est toutefois comme couronnée, sublimée par l’amour qui finit par l’emporter sur la justice… Sans cela, nous l’avons vu lors de la précédente prédication, la loi serait pour Israël une condamnation en bonne et due forme, définitive et sans appel, alors qu’elle est seulement un but à atteindre. C’est l’amour qui nous permet de l’accomplir, et cet amour nous est donné gratuitement par Dieu en Jésus-Christ… Il est bien évident que c’est l’amour qui conduit à la véritable liberté, et entre autres à la liberté de servir Dieu et de lui obéir sans que cela soit ressenti comme une contrainte, une forme d’esclavage, ou comme une source de crainte du jugement de Dieu. « Il n’y a pas de crainte dans l’amour » ( 1 Jean 4.18), écrit l’apôtre Jean ; il ajoute cependant que « l’amour consiste à vivre selon les commandements de Dieu » ( 1 Jean 5.3 ; 2 Jean 1:6 ). Être en paix avec Dieu, ne plus redouter son jugement et goûter à cette liberté que procurent l’amour et la paix, ne nous autorise pas à faire n’importe quoi, à ne pas obéir aux commandements du Seigneur de l’aimer et d’aimer notre prochain, selon les critères de vérité et de justice que le Seigneur lui-même a fixés. Ne pas avoir d’autre Dieu dans nos vies, ne pas se laisser emporter par notre désir de remplacer Dieu par autre chose, ou par une autre personne, c’est la meilleure garantie de vivre une certaine liberté dans ce monde, même si cette liberté est encore relative car nous attendons, comme la création tout entière, la délivrance finale, la libération totale du péché, lorsque le Seigneur lui-même reviendra sur cette terre…

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Exode 20.3-6 Les Dix Commandements (2)

Mais en attendant, nous pouvons nous rassasier de l’amour de Dieu, nous pouvons puiser dans cet amour sans limite, au point même que nous n’éprouverons plus le besoin d’avoir un autre Dieu car Dieu seul, notre Père, peut combler ses enfants de sa richesse. Il peut « pourvoir à tous nos besoins par sa richesse dans la communion en Jésus-Christ » ( Philippiens 4.19) En effet, Jésus est l’image parfaite du Père ( Colossiens 1.15), c’est cette « image » que ses disciples ont pu voir, entendre et toucher ( 1 Jean 1.1). Nous pouvons nous prosterner sans crainte devant elle car Jésus seul est notre Libérateur (Jean 8.36) ; il est aussi l’époux que l’Église, dont nous sommes, attend le retour (Apocalypse 22.17-20 ) Jésus seul est le « Seigneur des seigneurs », lui seul est « digne de recevoir la puissance, la gloire et l’honneur, car il est le Fils de Dieu, il est Un avec le Père et le Saint-Esprit… » ( Jean 10.30 ; Apocalypse 5.12-14 ).

Lectures 2 Corinthiens 6.14-7.1 N’allez pas vous placer sous le même joug que les incroyants, d’une manière absurde. Comment, en effet, ce qui est juste pourrait-il s’associer à ce qui est mauvais ? Comment la lumière pourrait-elle s’unir à l’obscurité ? Comment le Christ pourrait-il s’entendre avec le diable ? Ou bien, qu’est-ce qu’un croyant peut avoir en commun avec un incroyant ? Quel accord peut-il y avoir entre le temple de Dieu et les idoles païennes ? Car nous sommes, nous, le temple du Dieu vivant, comme Dieu lui-même l’a dit : « Je demeurerai et je marcherai avec eux, je serai leur Dieu et ils seront mon peuple. » C’est pourquoi « vous devez les quitter et vous séparer d’eux. Ne touchez à rien d’impur, et moi je vous accueillerai. Je serai un père pour vous et vous serez des fils et des filles pour moi, dit le Seigneur tout-puissant. » Toutes ces promesses sont valables pour nous, mes chers amis. C’est pourquoi, purifions-nous de tout ce qui salit le corps ou l’âme et efforçons-nous d’être parfaitement saints en vivant dans le respect de Dieu. Apocalypse 5.12-14 Ils chantaient d’une voix forte : « L’Agneau qui a été mis à mort est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse et la force, l’honneur, la gloire et la louange ! » J’entendis aussi toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et dans la mer — les créatures de l’univers entier — qui chantaient : « À celui qui siège sur le trône et à l’Agneau soient la louange, l’honneur, la gloire et la puissance pour toujours ! » Et Les quatre êtres vivants répondaient : « Amen ! »

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