Revue de presse - JR

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JR à Paris Les yeux bi A 27 ans, JR a déjà exposé ses images dans le monde entier sur des immeubles, des trains ou des toits. Il recouvre aujourd'hui les ponts et les quais de l'île Saint-Louis des photos de «Women Are Heroes», un projet qui l'a conduit du Brésil à l'Inde. Entretien avec celui que l'on nomme déjà le Cartier-Bresson du XXIe siècle. propos recueillis par Fabrice Boustcau - Illustrations commentées par JR

Simulation de l'exposition «Women Are Heroes» à Paris, pont Louis-Philippe, septembre 2G09 «Nous collerons pendant la nuit avec des nacelles depuis le tablier liu pant, line performance...»

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Favela. 28 Millimètres, WOMEN Action dans la favela Morro da Providence, Rio de Janeiro Bresil, août 2008

«J'ai habille la favela la plus ancienne de Rio de portraits de femmes tournes uers la «ille

Fabrice Bousteau: Comment vous définissez-vous en tant qu'artiste? Êtes-vous photographe ? Faites-vous du street art, des installations ? JR • Est-ce que ce que je fais doit porter un nom, appartenir à une catégorie ? Je n'ai pas «appris» à ètre un artiste, je n'ai pas fait d'école d'art, je ne m'intéresse pas à un médium particulier. Je colle davantage d'affiches que je ne prends de photos, maîs je ne me considère rn comme un «street artis!» ni comme un photographe. Pour «faire» mes projets, j'utilise la photo maîs aussi la vidéo, l'impression sur papier ou sur bâche, les espaces urbains, le livre et surtout le lien social Et j'ai envie d'essayer plein d'autres choses encore Je voudrais amener l'art dans des endroits improbables, créer avec des communautés des projets tellement grands qu'ils forcent le questionnement.Tenter dans des zones de tensions, comme le Moyen-Orient ou le Brésil, qui sont fortement médiatisées, de créer des images qui offrent d'autres points de vue que celles, réductrices, des médias globalisés. Face au global, j'expérimente le local. Par exemple, pour le projet que j'ai intitulé Face2Face, je me suis rendu à Jérusalem et j'ai rencontre des deux côtés du mur de séparation des anonymes qui exerçaient Ic même métier, boulangers, coiffeurs, chauffeurs de taxis, etc. J'ai discute avec eux, leur ai explique ma démarche et fait, en «jouant» avec eux, leurs pol traits. Ils sont totale-

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ment acteurs du projet. Puis j'ai imprimé et collé ces photos des deux côtés du mur avec la participation des habitants De gigantesques photos en noir & blanc de visages hilares ou grimaçants de Palestiniens et d'Israéliens côte à côte sur les murs de séparation de la ville. C'est indéniablement un autre mode de présentation du conflit que celui diffusé par les médias. D'autant que par leur caractère spectaculaire et leur impact sur la population, ces images ont été diffusées dans le monde entier par ces mêmes médias Maîs ce qui me passionne, c'est aussi le regard sur ces images de ceux qui y sont représentés et de leure frères, leurs voisins, etc. C'est pour cela que je réalise pour chaque projet des vidéos qui mettent en scène sa réalisation et sa réception par la population locale. Je tente, à travers cette pratique artistique, de créer des images en mouvement de situations que les médias tentent au contraire de figer, de simplifier. Comment réalisez-vous vos projets ? Qui les finance ? Et comment obtenez-vous les autorisations pour les mettre en œuvre ? Par les villes, les institutions, les musées? Je les autofinance par la vente de photographies des projets précédents. Je travaille parfois avec des galeries ou des musées, maîs je garde mes distances par rapport aux marques et aux sponsors Aussi, je garde ma

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Triptyque 28 Millimètres Face2Face - Hofy Tnptych 2006

liberte Sur les lieux des actions, je ne demande aucune autorisation car cela conduirait a renoncer au projet Qui m'autoriserait a afficher des photos des deux côtés du mur ' En revanche, je demande toujours les accords pour ce qui concerne le droit a l'image car chaque «acteur» de mes photos signe un papier me permettant de diffuser son image dans mes livres, mes expositions sauvages ou museales ' C'est un projet commun Je réalise a la fin de chaque projet un livre special qui n'est distri bue que dans les communautés qui ont participe au projet En quoi consiste votre projet «Women Are Heroes» sur Ille Saint-Louis, a Pans, que vous présentez pendant tout le mois d octobre7 C'est une exposition gratuite et en plein air qu'on pourra visiter a pied, a velo ou en bateau Je présenterai sur les murs des quais sur I "> 00 metres de longueur et 6 de hauteur, une selection de portraits de femmes anonymes que j'ii réalises depuis deux ans au Bresil, en Inde an Cambodge, au Kenya etc Des portraits de femmes que j'ai rencontrées, qui côtoient la mort parfois et la vie sam cnt, qui passent du rire aux larmes, des fem mes généreuses qui n'ont rien et qui le partagent Pour chaque photo, les visiteurs pourront ecouter bur leur telephone portable les histoires ncontees par ces femmes elles-mêmes Tt, au pavillon de l'Arsenal, sera

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Depuis le collage sur le mur de séparation a Jerusalem ce*te photo a fait le tour du mondt Limam et ie aubin sont même venus co ler leur portrait a Geneve »

présentée une des dernieres maisons en bois de la plus ancienne et la plus dangereuse fa\ ela du Bresil Ce qui m'intéressait, t'est que les fave las sont rarement présentes dans l'histoire et sur les cartes officielles du pays et que la maison est montrée ici comme un «monument histon que» dans un haut lieu cous iae i l'architecture a Paris T es visitems parisiens seront filmes par une web camera afin que les habitants de la favela puissent observer en «Inc» leurs reactions Quels sont vos projets a venir7 Je continue «Women Are Heroes» en réalisant un long metrage pour le cinema constitue d'images de la mise en œuvre des photos et des installations dans les espaces urbains dc CLS portraits de femmes et de la reaction des habitants Un film, une somme d'images et de paroles, un flux de vies ct d'expériences pour creer par le biais de l'art une autre réalité que celle des medns •

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Simulation de l'exposition «Women Are Heroes» a Pans, quai d'Anjou Ici-dessus] et quai d'Orléans [ci-contre], septembre 2009 «Je recouvrirai les quais payables dè I le Saint Louis avec les regards de femmes indiennes africaines cambodgiennes »

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Portrait de JR réalise lors du collage pour les Rencontres de la photographie, a Arles, 2009

Expose pour la première fois en France, le projet «Women Are Heroes» a déjà ete presente dans de nom breux pays du monde Bresil, Libéria, Sierra Leone, Cambodge, Inde, Belgique et Angleterre A Paris, l'exposition se décline en plusieurs volets > autour de l'île Saint-Louis, du 3 octobre au 2 novembre, des photos collées sur les ponts, les quais et un bâtiment (installation a partir du 21 septembre) Les visiteurs pourront accéder gratuitement depuis leur telephone mobile a des informations et aux entretiens réalises auprès des fem mes que JR a rencontrées > au Pavillon de l'Arsenal, du 3 au 23 octobre Deux installations video à l'intérieur d'une maison de la plus ancienne tavela du Bresil démontée et ramenée de Rio > à la mairie du IV arrondissement, pour la Nuit blanche 2009 le 3 octobre > à lire, Women Are Heroes, a paraître aux editions Alternatives > à voir, le film réalise par JR (en salles au cours du premier semestre 2010) Pour plus d informations wwwjr-art.net

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Street Artist JR Does L.A.:Faces Pop up on Buildings from Venice to Downtown By Shelley Leopold, Published February 24, 2011

Maybe you’ve noticed that Los Angeles is a flurry of street art activity lately, with Banksy up for an Oscar and all. Another stealth creative foreigner arrived last week. JR, the 27-year-old Parisian artist-slashactivist, has brought his colossal, office park-sized Xeroxes to a neighborhood near you. With his identity cloaked by a pseudonym taken from the classic American TV show Dallas, JR, wearing his omnipresent fedora and sunglasses, is not easily recognized. His work, however, is immediately 46 LA WEEKLY Febuary 2011

distinguishable in the places where he chooses to post, mostly international slums and ghettos. JR’s Los Angeles visit marks the third installment of his expansive project The Wrinkles of the City. The first two were in Cartagena, Spain, and Shanghai in 2010. JR chooses his subjects and locations carefully, shooting 28mm black-and-white portraits of the locals and then mounting his city-sized, albeit illegal, exhibits on the buildings his subjects inhabit. The Los Angeles edition of The Wrinkles of the City features JR’s craft on 20 walls, slowly revealed over 10 days, beginning Feb. 17. (The Weekly’s culture blog, Style Council, is posting each day’s new walls, complete with a Google map of the sites, under an exclusive arrangement with the artist.) The series consists of raw photographs of residents selected through mutual friends, a casting call and man-on-the-street interviews. The portraits are supersized on a blotter and wallpapered onto buildings across the city. So far, JR’s work has popped up in Venice, on Melrose Avenue and downtown. The innovative result is part Walker Evans, part Christo. This is the largest project JR has undertaken in the United States. “This was the first time I was able to interact so much with a city, the people, and the amount of photographs everywhere merging with the landscape,” he explains. “I choose these places because of how the city evolves against its history. China, in Shanghai especially, is definitely a place where they are erasing all kinds of architectural history. The only witnesses to this history are the elderly people. That’s why I chose Cartagena and Shanghai,

but that’s not why I chose L.A. for The Wrinkles of the City.” (He laughs.) In the first two cities, the word “wrinkles” referred to features of the buildings upon which his images were pasted. He sought out interesting structures; the images pasted on them were almost secondary. In L.A., the people are paramount. “This is a city where everything is about image,” JR says. “Where people have Botox and fight against aging, I can bring big wrinkles and hang them on the buildings of the city -- in contrast to the big advertisements. Los Angeles’ definition of beauty is being transformed by these people this week.” Sometimes the black, white and gray work blends a little too well with the urban landscape, as the art can be difficult to comprehend if you’re standing

directly in front of it. An example is the amazing three-quarter-view portrait of Louis Walden, a former Warhol Factory regular, that appeared Saturday on the facade of Angel City Brewing downtown, at Alameda Street and Traction Avenue. As with anything of a certain scale or texture, distance is key to absorbing JR’s work. The best view is often from across the street or, better yet if you can score it, a rooftop.

However logistically and financially daunting his artistic exploits are, JR doesn’t believe in corporate sponsorship of his projects and funds the endeavors himself, with proceeds from limited-edition book sales, the occasional print release and sales of alternative artwork through his gallerist, London superstar Steve Lazarides. It might be easier for JR to get his point across now, though, as he was recently, and unexpectedly, given the 2011 TED prize, an honor that comes with $100,000. TED, a California conference of leaders in technology, entertainment and design, grants a “wish” every year to people who lead humanitarian efforts. Previously, the conference has rewarded Bill Clinton, religious scholar Karen Armstrong and author Dave Eggers. The recognition is unprecedented for a street artist, bestowed perhaps in part for JR’s altruistic Women Are Heroes project, which he mounted in Africa and Brazil in 2008. JR will disclose how he plans to use his wish money on Wednesday as part of TED2011, unfolding Feb. 28-March 4 in Long Beach. “It’s great, and people know that I’m going to announce my wish, that which is going to play a part in my next undertaking,” he says. “But for now, I’m concentrating on these walls and finishing this project. I’ve wanted to do something in L.A. for a long time.” A concept like Wrinkles of the City is an obvious, ironic choice for a city like L.A. However, much like Los Angeles itself, the beauty of JR’s photo graffiti is in its impermanence. Once it goes up, it is at the mercy of the elements — be it the weather or the authorities. •

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Eyes on, and of, a South Bronx Community By James Estrin, Published June 28, 2011

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