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21 sept. 2012 ... Merete GERLACH-NIELSEN (Danemark) : « Les Fragments un discours amoureux » ou un autre « De Amour ». -. Driss ELKORRI (Maroc) ...
Roland barthes

Entre le Maroc et l’Ailleurs

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Table des matières Préface, Mohamed Amine Sbihi, Ministre de la culture

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Seuil, Daniel Leuwers, Président de l’ AICL

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Programme du Colloque

9 - 14

Les conférenciers

15 - 71

Les poètes

79 - 87

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Préface

Mohamed Amine Sbihi Ministre de la culture

Le Ministère de la Culture organise, en collaboration avec l’Association Internationale de la Critique Littéraire, un colloque commémoratif, dédié au parcours de l’illustre critique littéraire et sémiologue, Roland Barthes, colloque qui aspire à apporter un nouvel éclairage sur ses œuvres, qui étaient et demeurent encore aujourd’hui incontournables pour toute approche et compréhension des textes littéraires, des signes sociaux et des systèmes qui les produisent et qui les régissent. Barthes était un chercheur de haut calibre, de ceux qui n’hésitaient pas à bouleverser les préjugés, ébranlant profondément les concepts culturels répandus et choquant les convictions communes par des questionnements et des analyses qui renversent les points de vue les plus ancrés et inventent des dimensions de lecture insoupçonnées. La présence d’un groupe d’élites de chercheurs marocains et étrangers, pour lesquels Barthes a été et demeure une école par ses œuvres, ses idées et son parcours fertile, n’est autre qu’une preuve de la dynamique du corpus critique et analytique de Barthes pendant un quart de siècle; c’est-à-dire depuis la parution en 1957 de son livre fondamental Mythologies, jusqu’en 1979, date de publication

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de La chambre claire , peu avant son décès en 1980 suite à un accident de circulation déplorable. L’auteur de Eléments de sémiologie et de Système de la mode a été un maître incontesté pour des générations successives de diverses nationalités, leur apprenant comment décoder, avec sérieux, patience et profondeur, les symboles et les signes qui sous-tendent le texte littéraire et la structure sociale dans sa globalité.D’où l’importance de ce colloque qui, nous en sommes convaincus, nous permettra de poursuivre et d’enrichir le dialogue ouvert avec les œuvres de Barthes, à la lumière de l’évolution qu’ont connu aussi bien le domaine de la sémiologie, le champ de la critique littéraire, et la propagation sans précédent de la culture de l’image ; car il est à rappeler que Barthes a été précurseur en matière de l’impact signalétique de l’image et des messages innombrables qu’elle véhicule. Nous sommes nombreux à nous souvenir, avec beaucoup de fierté, que ce nom illustre, qui a enseigné à la Faculté des Lettres de Rabat en 1969 et 1970, était un grand ami du Maroc culturel, et a marqué et marque encore aujourd’hui profondément un nombre important de nos étudiants et nos chercheurs. Nos vifs remerciements vont à tous ceux qui ont participé, de près ou de loin à ce colloque organisé en hommage au dynamisme sans cesse renouvelé des études barthiennes.

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Seuil Daniel LEUWERS

Président de l’Association internationale de la critique littéraire Avec l’aide déterminante de quelques intellectuels, professeurs et créateurs marocains, arabes et étrangers, le Ministère de la Culture et l’Association Internationale de la Critique Littéraire (fondée en 1969) se proposent, dans ce colloque international qui réunit le Maroc, l’Angleterre, le Danemark, l’Espagne, la France, la Grèce, le Portugal, la Russie et la Tunisie, de rendre hommage à un des maîtres de la « Nouvelle Critique » dont les séjours au Maroc (dès 1963, avec une année d’enseignement à Rabat en 1969-1970) ont été déterminants, comme le prouve incidents, ouvrage posthume publié en 1987. Roland Barthes (1915-1980) a suscité l’intérêt passionné de plusieurs générations de jeunes gens et chercheurs du monde entier. En décrétant La mort de l’auteur, il a hâté la naissance d’un nouveau lecteur nourri de linguistique et de structuralisme. En 1953, Le Degré zéro de l’écriture a été le point de départ d’une approche critique fondée sur la logique immanente du texte. Puis Barthes a connu la consécration avec ses Mythologies -magistrale démystification de tous les types de discours.

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L’image de Roland Barthes qui prime cependant aujourd’hui est celle d’un créateur contrarié, voire refoulé. Son compagnonnage avec la création est à l’origine même de son parcours critique. Barthes aspire à une modernité qu’il interroge, par exemple, à travers l’œuvre d’un Philippe Sollers, mais il ne cache pas, dans le même temps, son « plaisir » à lire les classiques -de Racine à Flaubert et Balzac, sans oublier Sade, Fourier et Loyola. Ce va-et-vient qui gênerait d’aucuns, Roland Barthes s’en accommode et en fait même son credo éthique et esthétique. Il répudie les grilles trop sommairement explicatives et entend délivrer la littérature de ses carcans. Il doit une bonne partie de sa liberté d’allure à ses séjours au Maroc truffés d’ « incidents » mineurs qui expriment toute son énergie vitale et son interrogation angoissée. A partir du Maroc, l’univers de Roland Barthes peut d’ autant mieux s’ouvrir à un « ailleurs » dont les communicants du présent colloque s’efforceront de mettre en lumière. Les multiples facettes -du mythe à la photographie, de l’amour fragmenté au deuil assumé, d’une « pensée sans bornes » à une «subjectivité déportée»   , d’un certain goût de la maîtrise à une fascination pour le «  dessaisissement  » bénéfique.

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Vendredi 21 septembre 2012 Ouverture du Colloque,10h30 à 11h : - Allocution de Monsieur Mohamed Amine SBIHI, Ministre de la Culture

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Allocution de Monsieur Daniel LEUWERS, Président de l’ Association Internationale de la Critique Littéraire

Séance 1, 11h15 à 13h30 : Modératrice : Hélène STAFFORD (Royaume-Uni) - Daniel LEUWERS (France) : « Barthes le Patron » - -

Brahim BOUMASHOULI (Maroc) : « La réception de Roland Barthes » Au Maroc : le cas de Abdelkebir Khatibi et de Mohamed Boughali » Elizaveta LEGUENKOVA et Tatïana TAYMANOVA (Russie) : « Le mythe de Jeanne d’ Arc dans l’ optique de Roland Barthes »

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Séance 2, 15h30 à 17h30 : Modérateur : Daniel LEUWERS -

Mounir SERHANI (Maroc) : « Roland Barthes, du Plaisir du texte au texte de plaisir »

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Téofilo SANZ (Espagne) : « Roland Barthes et l´autobiographie : Une subjectivité déportée ».

-

Hélène STAFFORD (Royaume-Uni) : « Roland Barthes et Mallarmé»

-

Inès MOATAMRI (Tunis) : « Barthes créateur »

-

Maria JAO REYNAUD (Portugal) : « Roland Barthes : une pensée sans bornes »

Débat

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Samedi 22 septembre 2012 Séance 3, 10h30 à 13h30 : Modérateur : Brahim BOUMESHOULI - - - - - -

Youssef ABOUALI (Maroc) : « Quand le texte devient une partie de plaisir » Christian SKIMAO et Marie-Christine SCHRIJEN (France) : « Fragments d’ un discours photographique » Abderrahim KAMAL (Maroc) : « Barthes et les sens/essences du visible » Merete GERLACH-NIELSEN (Danemark) : « Les Fragments d’ un discours amoureux » ou un autre « De l’ Amour » Driss ELKORRI (Maroc) : « Roland Barthes et la photographie : une séduction douloureuse » Abdelfattah EZZINE (Maroc): « Roland Barthes et la grammaire de la ville ».

Débat

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18H à 20H

Lectures poétiques Maria Joao REYNAUD (Portugal), Hassan NEJMI (Maroc), Nicole BARRIERE (France) Carène WOOD (Nouvelle-Zélande), Rose Boileau (France), Christian SKIMAO (France), Daniel LEUWERS (France),Costas VALETAS (Grèce), Jalal El HAKMAOUI (Maroc)

Clôture du Colloque

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Daniel LEUWERS Professeur émérite de littérature française à l’Université de Tours. Après une longue trajectoire de critique littéraire, Daniel Leuwers a commencé de publier des recueils poétiques dès 1996, dont on

,

peut citer : La Vie cassée (1996), Editions des Moires ; L’Inconnu désarmé (1998) Editions Autres

,

Temps ; Morsure (2001) Editions L’Estocade Editions Ecbolade.

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),

Poèmes couchés et L’Amour tremblé (2004 et 2006

 : il a lancé en 2002 une collection de «livres pauvres» qui unit poètes et peintres : Richesses du livre pauvre (2008), Editions Gallimard, et a réalisé lui-même Il est l’initiateur du «livre pauvre»

beaucoup de livres d’artistes avec des peintres comme Arnal, Badin, Baltazar, Leick, Le Saëc, Soulié, Velickovic, Viallat. Ce mariage entre poésie et peinture lui a inspiré la collection unique des «livres pauvres». Critique poétique, il est membre de l’Académie Mallarmé.

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Abstract Barthes est le « patron », non parce qu’il adopte une position de surplomb et de pouvoir, mais parce

qu’il se remet constamment en question, passant du Degré zéro de l’écriture, au Plaisir du texte. Loin du « je » dominateur, Barthes opte pour celui qu’il appelle « l’enfant marocain » - image de la tendresse et du repos. Amateur de peinture, Barthes prise l’œuvre de Cy Twombly qui refuse « la belle main » et privilégie le graffiti où il n’y a rien à «reprendre puisqu’il n’y a pas de maître». La position idéale et finale de Barthes est celle d’un créateur essentiellement attentif au « dessaisissement ».

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Brahim BOUMESHOULI Titulaire d’une licence en Langue et littérature françaises ; diplômé de l’Ecole Normale Supérieure et Agrégé de Lettres, Il est Professeur du français-philosophie en Classes préparatoires aux Grandes écoles d’ingénieurs. Brahim Boumeshouli est l’auteur de nombreux articles dans les revues marocaines, et a également publié des études dans des ouvrages collectifs, parus chez Ellipses éditions : L’imagination (2010) ; La justice (2011) ; La société (2011) ; La parole (2012) ; Le plaisir (2012).

.

Co-auteur d’un livre sur Le Mal (Rabat, 2010) Il a traduit des études sur Milan Kundera et Habermas, parues dans la revue marocaine : Fikr wa Naqd, comme il a traduit le roman de Jean Echenoz : Je m’en vais (2003).

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Abstract Parler de la réception de Roland Barthes au Maroc, c’est évoquer une histoire passionnée, où les souvenirs du professeur à l’université de Rabat sont mêlés avec les considérations littéraires. De tous les écrivains français et d’ailleurs, Roland Barthes est le plus souvent approché en tant que Corps, dont la singularité, l’authenticité, bref l’inédit, ne cessent d’interpeller et d’interroger les intellectuels marocains. L’on peut recenser deux manières, dans la réception de l’ensemble de la production barthésienne. Il s’agit, pour la première modalité, d’introduire le phénomène dans la culture marocaine, en le traduisant, au risque parfois de le déformer complètement ; en le paraphrasant, tout en soutenant l’aspect de la nouveauté, ou encore la bizarrerie. Il est clair qu’une telle approche, qui inscrit Barthes dans le cadre de la mode et de la vogue, n’est pas en mesure d’ancrer le texte barthésien dans la culture marocaine. Cette première modalité ne retiendra pas notre attention.

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La deuxième modalité, cela va sans dire, est rare ; car elle est très éprouvante. Il s’agit de lire Barthes. C’est une approche qui récuse la paraphrase, et encore moins l’extravagance. Elle interroge le texte barthésien et l’explore. Ici, la lecture s’apparente à un voyage, qui se sert des mots de Barthes, comme l’on se sert de repères et de signes lors d’une pénible investigation. À travers le livre de Mohamed Boughali, L’érotique du langage chez R. Barthes ( Afrique Orient, 1986), et le texte d’Abdelkebir Khatibi, Le Japon de Barthes, in Figures de l’étranger dans la littérature française, Denoël, 1987, nous verrons comment les textes de Barthes forcent les commentateurs à se transformer en producteurs de leur propre sens. La réflexion liminaire sur le texte barthésien donne lieu à une lecture jouissive, qui libère le critique et le texte en même temps, conformément à la conception barthésienne de la lecture : «La lecture ne consiste pas à arrêter la chaîne des

,

systèmes, à forcer une vérité, une légalité du texte» S-Z, p.18.

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Tatïana TAYMANOVA Docteur ès lettres, Professeur à l’Université d’Etat de Saint-Pétersbourg, Tatiana Taymanova est aussi directrice du Centre Jeanne d’Arc-Charles Péguy et du Centre d’Etudes Françaises à la Faculté des Lettres, vice-président de l’association Internationale de la Critique Littéraire, et membre de l’Association pour la Diffusion de la Recherche Littéraire. Elle est spécialiste en lettres françaises du XIX-XX siècles, en particulier, Charles Péguy, et auteur d’une centaine d’ouvrages, dont : Charles Péguy : philosophie de l’histoire et la littérature.

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Elizaveta LEGUENKOVA Docteur ès lettres, Elizaveta Leguenkova est professeur, chef du Département des langues romanes de l’Université syndicale des sciences humaines de Saint-Pétersbourg, et spécialiste en lettres françaises des XIX-XXe siècles.

Elle est aussi traductrice, membre de l’Association Internationale de la Critique Littéraire, de l’Association pour la Diffusion de la Recherche Littéraire et de l’Association «Le Porche» (Orléans).

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Abstract L’image de Jeanne d’Arc est unique par l’universalité de son mythe. La tradition littéraire de l’image de Jeanne d’Arc compte plus de cinq siècles à partir de Christine de Pizan. Il est remarquable que cette tradition est répandue non seulement en France mais même dans la mentalité slave – dans la littérature russe. Le mythe littéraire de Jeanne d’Arc se prête très bien à la théorie du philosophe russe Alexey Lossev, énoncée dans son ouvrage Dialectique du Mythe (1930) ainsi qu’à la théorie des archétypes de C. G. Jung. Dans la deuxième partie du XX-ème siècle le concept de la culture s’est complété par la notion de la culture des masses. Alors, si le rôle du mythème de Jeanne d’Arc dans la culture basée sur l’art et littérature est évident, il n’en est pas moins dans la culture des masses où regnent le cinéma, la mode et la publicité. Les célèbres Mythologies de Roland Barthes nous aident à inscrire ce mythème dans l’éspace de la culture des masses et à le voir sous une nouvelle optique.

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Mounir SERHANI Agrégé de lettres françaises (ENS- Rabat), et ancien boursier international de l’Ecole normale supérieure de Lyon où il a obtenu un master de philosophie politique et un doctorat. Il prépare actuellement un doctorat sur L’Evolution du style dans les œuvres romanesques de J.M.G Le Clézio à la Faculté Chouaib Doukkali à El Jadida - Maroc. Parallèlement, il est enseignant de françaisphilosophie dans les classes préparatoires littéraires (LSH), à Rabat et les classes préparatoires économiques et commerciales du Groupe La Résidence à Casablanca.

Auteur de deux recueils poétiques : Bulles poétiques (2007), Ed. Imane, Marrakech ; Phénix (2008), Ed Turat Al Arabi, Casablanca et un ouvrage critique : Etude de la Boite à merveilles (2010), Ed Aturat al Arabi, Casablanca. Il a traduit Le voyageur sans titre d’Yves Leclair, à paraître prochainement aux éditions Ayn, Tunisie, et Feuille de la Splendeur de Mohamed Bennis (2010) aux éditions Cadatre8zéro.

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Abstract L’expression de « plaisir du texte » est ambigüe parce qu’il est bien évident que le plaisir de la lecture est bien différent selon les sujets et que leur degré de jouissance diffère d’un texte à un autre. Roland Barthes donne accès à une nouvelle théorie du texte, celle du plaisir.

Un texte qui produit le plaisir est en effet écrit en plaisir. Une telle jouissance devient justement possible quand on s’attèle à une sorte de déconstruction des lois de la langue, des édifices idéologiques, des solidarités intellectuelles et des canons sociaux et politiques. C’est en ce sens que cette intervention se propose l’étude du Plaisir du texte de Roland Barthes.

La jouissance est-elle donc asociale? Le texte de jouissance est-il nécessairement celui qui met en état de perte? Le plaisir du texte exige-t-il incontestablement l’exclusion de l’idéologique? Nous allons nous intéresser également au statut du stéréotype et du Nouveau dans Le Plaisir du texte surtout quand il s’agit de traiter les notions de plaisir, de jouissance, d’exception et de liberté.

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Par ailleurs, Barthes rejette tous les pouvoirs y compris celui de l’écrivain qui n’a plus aucune paternité sur son œuvre. Dès lors, le parallèle entre texte et corps s’impose, ne serait-ce que pour revoir la notion de plaisir même. Le corps, celui fait de relations érotiques et de jouissances, renvoie au plaisir que procure le texte. Dans les deux cas, les deux facettes sont indissociables.

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Teofilo SANZ Docteur-ès-Lettres et Professeur des Universités en Littérature française et comparée à l’Université de Burgose en Espagne. Il est spécialiste des rapports entre la littérature et la musique. Il est également un chercheur reconnu pour ses travaux sur l’oeuvre de Marguerite Yourcenar. Parmi ses ouvrages : Música y Literatura, La poesía francesa en la obra de Maurice Ravel et Cómo leer a Marguerite Yourcenar, ainsi que de nombreux articles de théorie et analyse littéraire et musicologique publiés en France, Belgique, Angleterre, Etats-Unis, Portugal, Grèce, Italie, Argentine et Canada. Il est membre de l’Association Internationale de la Critique Littéraire et de la Société Internationale d’Etudes Yourcenariennes.

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Abstract Dans Roland Barthes par Roland Barthes, nous assistons à une certaine évolution de l’auteur vis-àvis de la notion de Sujet. Certes, nuançant le scientisme qu´ il avait soutenu par le passé, il prône dans son texte un matérialisme eudémoniste. Partant de la notion de jouissance, Barthes pénètre dans le territoire de l´autobiographie adoptant une mise en scène où le moi se dédouble constamment. Ainsi, nous situe-t-il dans un jeu autofictionnel où la vérité est sans cesse déconstruite, car comme il le dit lui-même dans « le champ du sujet il n’y a pas de référant ».

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Hélène STAFFORD Titulaire d’un D.phil (Somerville Collège, Université d’Oxford), professeur de langue, littérature et culture françaises à l‘Université d’Aston, à Birmingham en Grande-Bretagne. Hélène Stafford a publié de l’nombreux ouvrages, dont, notamment : Mallarmé et la Poétique de la vie quotidienne (2000) : Amsterdam, Rodopi ; L’Espace Impossible Strathclyde (2004), Strathclyde Unviersity Press ; Sur quel pied danser (2005), Amsterdam et New York, Rodopi.

Hélène Stafford a publié également de nombreux articles et contributions, dont  :  les oiseaux ivres : Mallarmé et l’ivresse littéraire (2011), dans L’ivresse littéraire (Daniel Leuwers, ed) ; L’engagement de Mallarmé : politique et esthétique (2010), ed. Calliopées, Paris ; Quand la mode devient littérature : Mallarmé et la dernière Mode (2009), Costas Valetas, ed., Athènes.

Elle est vice-présidente de l’Association Internationale de la Critique Littéraire.

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Abstract Il s’agira, dans cette brève contribution, de relire le texte de Barthes, Des joyaux aux bijoux (avril 1961) à la lumière de textes de Mallarmé parus dans sa revue « La Dernière Mode ». Le poète, tout comme Barthes, s’attache au symbolisme des pierreries, à leur pouvoir de séduction, à leur transformation tant par leur valeur marchande que par leur valeur symbolique. L’élargissement du sujet, vers des aspects plus généraux concernant la mode, et l’imitation qui « démocratise » la possession du bijou dans le texte de Barthes, fait écho à la réflexion mallarméenne sur la disponibilité et l’accessibilité de produits autrefois rares et chers, à l’aube de la société de consommation.

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Inès MOATAMRI Enseignante-chercheur à l’Institut préparatoire aux études littéraires et de sciences humaines de Tunis. A soutenu, en 2008, à l’université François-Rabelais de Tours (sous la direction du professeur Daniel Leuwers), une thèse portant sur Le paysage dans la poésie francophone, publiée en 2009 aux Editions universitaires européennes. Ses travaux de recherche portent notamment sur : le paysage et la représentation de l’espace en littérature, la poésie française et francophone.

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Abstract  

« Au commencement est le paysage », souligne, dans l’un de ses textes autobiographiques le poète et romancier algérien de langue française Mohammed Dib. (Tlemcen ou les lieux de l’écriture, Paris, éditions Revue noire, 1994, p. 43.) Loin d’être simplement le support d’une admiration passagère ou l’occasion d’une évocation nostalgique, le paysage est un point d’ancrage essentiel dans lequel se construit la relation entre le Moi et le monde. Dans notre communication, nous essaierons d’interroger les sites paysagers que l’œuvre de Barthes décrit, en répondant notamment aux questions suivantes : Comment se construit cette relation ? Quels sont ses paramètres affectifs et existentiels? De quelle manière l’écriture peut décliner cette relation? Quels sont les enjeux que polarise le rapport entre le sujet et le paysage ? En suivant, dans ce parcours, les paysages visités et décrits par Barthes, nous essaierons de mettre l’accent sur les implications affectives, éthiques et esthétiques de la « parole » du paysage chez cet auteur.

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Maria JOÃO REYNAUD Professeur de Littérature Portugaise Moderne et Contemporaine à la Faculté des Lettres de l’Université de Porto, et Directeur du cours de Doctorat en Critique textuelle et critique génétique. Elle est également écrivaine, essayiste et critique littéraire. Maria Joao Reynaud est membre de l’Association Portugaise d’Etudes Françaises, et chercheur au  Centre d’investigation transdisciplinaire « Culture, Espace et Mémoire » Elle a publié plusieurs essais, dont notamment : Metamorfoses da Escrita (2000) ; Enigma e transparência ; Sentido Literal (2004) ; Matéria Poética (2008), et les éditions critiques suivantes: Húmus, Raul Brandão (2000) ; História dum Palhaço (2005). Elle est également auteur d’un recueil de poésie : Luz de Intimidade (2004), Lisboa, Edições Afrontamento.

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Abstract La communication propose une réflexion sur l’actualité de Roland Barthes, essayant de relever les multiples liens qui unissent  sa pensée à une théorisation diffuse qui soutient aujourd’hui un discours critique «informe» et fuyant. La communication reviendra sur les notions barthésiennes de «sujet», «moi, je», «stéréotype», «double figure», «différence», «fragment», entre n’autres, en essayant de comprendre, à plusieurs niveaux d’analyse, leur importance. Pour certaines pratiques d’écriture contemporaine , la démarche réflexive (et interrogative) adoptée se présentera dans le cadre d’un dialogue qu’on essayera d’ approfondir dans un avenir proche avec «Barthes-écrivain».

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Youssef ABOUALI Docteur ès-Lettres françaises, agrégé de Lettres modernes à l’ENS de Meknès - Maroc, Youssef Abouali est professeur au sein des classes préparatoires aux Grandes écoles d’ingénierie et de commerce. Il est l’auteur de plusieurs articles publiés dans différentes revues nationales et internationales. Il a aussi participé à plusieurs Colloques, dont : le Colloque international de Sousse, sous le thème « Le sens de l’Histoire dans les littératures francophones » (Avril 2010), et le Colloque International de Béni Mellal sous le thème « Guerre, Imaginaire et Dépassement » (Mars 2010).

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Abstract En écrivant Le Plaisir du texte, Barthes a ouvert une voie. Une nouvelle approche du texte, de la littérature. Ou, pour le moins, un réinvestissement sur un sentier peu fréquenté. L’histoire de la littérature et celle de la philosophie ne s’y sont pas beaucoup arrêtées, terrorisées par la morale, sous l’influence de l’idéologie, ou encore se prenant trop au sérieux pour s’adonner à la fatuité d’une vision épicurienne, à la limite de la perversion. Comment peut-on donc oser aborder le texte sans autre souci que celui du chercheur du plaisir ? Et en quoi cette approche originale pourrait être la réponse au recul visible de l’intérêt pour les supports textuels face à l’envahissement de la culture de l’image ?  Questions auxquelles on répondra dans notre intervention.

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Christian SKIMAO Docteur ès-Lettres. Christian Skimao est chargé de cours à l’Université Paul Valéry de Montpellier depuis 1997. Il a enseigné à l’Ecole des Beaux-Arts de Perpignan, à l’Université de Nîmes ainsi qu’à l’Institut universitaire professionnalisé Métiers des Arts et de la Culture. Il est membre de l’Union des Ecrivains, de l’Association Internationale des Critiques d’Art, et membre de l’Association Internationale de la Critique Littéraire . Il a écrit de nombreux poèmes parus dans des recueils comme : Mai Sorcier (1978) ; Alphaville dans le désert de Gobi (1992), et des livres d’artistes à tirage extra limité avec plusieurs plasticiens. Il est coauteur avec Bernard Teulon-Nouailles, d’un essai sur l’œuvre de Butor : Michel Butor Qui êtes-vous ? (1988), Editions de La Manufacture. Il participe à différents colloques sur la littérature et les arts et poursuit également un travail de recherche universitaire sur la critique d’art dans l’œuvre de Michel Butor.

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Marie Christine SCHRIJEN Photographe, Marie Christine Schrijen est la fondatrice du laboratoire Vivaphot. Elle a exercé des criticités photographiques de type professionnel de 1970 à 2004, à Montpellier. Depuis 2004, elle se consacre exclusivement à la création artistique, et réalise de nombreux livres d’artiste avec des écrivains comme Pierre-André Benoit et Michel Butor. Dans le cadre d’une photographie argentique, en noir et blanc, Marie Christine présente une série de photographies dont la thématique générale tourne autour de la notion de «têtes rongées». Il s’agit pour elle de travailler sur des sculptures d’ornementation en pierre.

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Abstract Cette intervention commune entre un critique d’art et une photographe, intitulée Fragments d’un discours photographique, s’inscrit davantage dans le cadre d’une discussion ouverte plutôt que dans celui d’une communication stricto sensu. Il s’agit de mettre en lumière les ressorts d’une réflexion très personnelle de Roland Barthes sur la photographie dans La chambre claire au travers d’œuvres photographiques récentes de l’artiste.

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Abderrahim KAMAL Professeur au Département de Littérature Française - Université Sidi Mohamed Ben Abdellah - Fèz Dhar-Elmahraz, Abderrahim Kamal est membre de l’Equipe de Recherche sur la Critique et l’Histoire de l’Art au Maroc. Il est l’auteur des ouvrages: suivants : Le voir simonien. Esthétique et poétique de Claude Simon (2001), Rabat, CNCPREST, Ministère de l’enseignement Supérieur; La photographie selon Roland Barthes. Dictionnaire raisonné (1998), Publications de la Faculté des Lettres de Meknès ; Thami Benkirane photographe (2011), en collaboration avec Mohamed Lehdahda et deux ouvrages en cours de préparation : Lire le visible. R. Barthes, le réel, la peinture et la photographie (fin 2012) ; Le champ plastique au Maroc : 1905-1956 (2013). Il est également l’auteur de nombreux articles sur la peinture et la photographie au Maroc.

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Abstract Le corps-Barthes n’est jamais le même devant le monde, devant le visible. Ses «postures ontologiques» qui conditionnent ses attitudes devant le Sens varient en fonction des «espaces géo-logo-culturels» où son corps se meut. Mythologies, L’empire des signes et Incidents sont quelques unes des manifestations de ces postures et d’un Barthes multiple. Dans Mythologies ainsi que les trois premiers textes de Incidents, Barthes cherche le durable du sens ; dans L’Empire des signes, il découvre et fait sien l’instantanéité du sens; enfin, dans Au Maroc naguère… (dernier texte de Incidents), le corps-Barthes refuse l’enracinement : il vit et saisit un état du transitoire intransitif du sens.

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Merete GERLACH NIELSEN Ancienne Maître de Conférences à l’Université de Copenhague ; ancienne directrice (UNESCO) ; ancienne chargée de cours à l’Université de Caen ; spécialiste des littératures française et scandinave, Merete Gerlach Nielsen est l’auteur de : Stendhal théoricien et romancier de l’amour (1965), qui lui a valu d’être couronnée par la Médaille d’Or de l’Université de Copenhague. Elle est également l’auteur d’un grand nombre d’articles (comparatisme, réception de la littérature française dans les pays scandinaves, histoire des femmes). Officier de l’ordre des Palmes académiques. Médaille de bronze de la Ville de Paris.

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Abstract Après un apercu rapide des Souffrances du jeune Werther (1774) de Goethe, la contribution analyse les passages consacrés à Werther, source privilégiée des Fragments d’un discours amoureux (1977).

Le «désir», selon Roland Barthes, sera mis en relief par un rapprochement de la théorie Queer (Judith Butler, Gender Trouble, Feminism and the Subversion of Identity (1990, Trouble dans le genre, 1995). Suit une analyse du chapitre LIX Werther et Don Juan dans De l’Amour (1822) de Stendhal.

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Driss ELKORRI Ecrivain, scénariste et critique d’art, Driss Elkorri est professeur de philosophie à la Faculté des Lettres – Université Sidi Mohamed Ben Abdellah – Meknès.

Il a écrit de nombreux articles en Théâtre, Littérature, Art, Médias, et a contribué dans des ouvrages collectifs : Les révolutions technologiques et notre perception de l’art (1994), publications de l’Institut Français de Marrakech ; Image de la société marocaine dans les médias nationaux (2008) (en arabe), Bibliothèque des écoles, Casablanca.

Il a notamment traduit : Langage et Culture des Médias, de  Pierre Babin (1995) ; La chambre claire, de Roland Barthes (1996), ainsi que d’autres ouvrages de l’arabe au Français.

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Abstract Au delà de la singularité de l’analyse donnée à la photo dans son ouvrage La chambre Claire, Roland Barthes, y exprime une séduction «douloureuse» pour la photographie. Toutes les photos portent un punctum qui poigne puisqu’elles génèrent un « temps ». L’écrivain tente de «saisir» dans son texte, et dans un langage porteur de la totalité de son expérience, subjective et objective, l’essence de l’image photographique artistique. Cet essence est elle basée sur l’intentionnalité au sens phénoménologique du terme? La lecture qu’il fait de la photo se veut à la fois globale et de synthèse. Des phrases et des mots génèrent cette douleur, d’autres la chuchotent. Roland Barthes annonce que l’instant décisif (selon l’expression de Henri Cartier Bresson) ne peut être qu’illusion et mirage puisque le présent est tellement éphémère. La pose? Une fixation d’objet ou de corps qui éternise le souvenir. Si ce n’est le punctum qui passe en laissant une trace. Une trace filtrée «phénoménologiquement» par la réceptivité exceptionnelle de ce critique littéraire hors pair.

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Abdelfattah EZZINE Professeur à l’Ecole Nationale d’Architecture à Rabat. Chercheur, spécialiste dans le domaine « Rapports ville-campagne » avec sa composante « Ville Amie des enfants ». Il est membre de l’Association Internationale de Sociologie et coordinateur national du Réseau Marocain Transnational Migration et Développement. Il travaille aussi comme conseiller auprés de plusieurs ONG : UNESCO, UNICEF, FNUAP, OIM, ISESCO, etc. Conférencier auprès de plusieurs universités au Mexique, en France, en Espagne, Fondateur et responsable du Festival Cinéma et Architecture. Il a dirigé plusieurs publications, dont : Sciences humaines et sociales au Maroc : Etudes et arguments (1999), Publication IURS; Publication ENA; Actes du cercle de citoyenneté (2008), Publication IURS et FES.

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Abstract Avec les développements de la sémiologie en général, certains chercheurs ont été amenés à s’intéresser à la notion d’« espace », de « lieux », et même d’« urbain ». La notion de «sémiologie urbaine» est apparue pour la première fois dans l’anthologie de textes sur la ville réunis par F. Choay, l’Urbanisme, utopies et réalités (Seuil, 1965); depuis, toutefois, très peu de travaux ont été publiés sous cette rubrique, une méthodologie suffisamment consistante, tenant compte à la fois du socius et du symbolique, n’ayant pu encore être établie. Par contre, une méthodologie ne tenant compte que de l’aspect symbolique de ces phénomènes est en voie de naître; ses promoteurs n’ignorent pas qu’il faudra bien un jour intégrer l’un et l’autre de ces aspects, bien qu’ils ne relèvent assurément pas des mêmes principes; n’est-ce pas en effet le projet de toute anthropologie (sociale, cognitive) ? Dans ce cadre, nous allons revisiter un échange entre Roland Barthes et Abdelkébir Khatibi autour de l’esquisse d’une « grammaire urbaine » transculturelle dont nous avons besoin aujourd’hui pour jeter les ponts entre la citadinité et la citoyenneté dans les villes nouvelles.

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Costas VALETAS Né dans l’île de Lesbos en 1939, Il a étudié, entre autres, le droit à Athènes, Paris et Lausanne.

Outre son œuvre littéraire considérable (nouvelles et théâtre), Costas Valetas a traduit de nombreux auteurs étrangers et publié une anthologie de diverses littératures en cinq volumes.

Parmi ses œuvres personnelles, les recueils de nouvelles : Au café de Tampakis (1970) ; La muraille de Chine (1971) ; Les métèques (1972) ; Le massacre des vieillards (1977) auxquels s’ajoutent : les saltimbanques (1981) et Le Grand exil. Ses principales pièces de théâtre sont : l’Hégire (1977) et Helena Nergin (1978).

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Nicole BARRIERE Poète, écrivain, essayiste, traductrice, Nicole Barriere est l’auteur de nombreux recueils de poésie. Ceux-ci figurent dans de nombreuses anthologies et sont publiés dans différentes revues. Directrice de la collection Accent tonique aux Éditions l’Harmattan et de la collection Terre natale aux Éditions Phoenix (USA). Elle est aussi administratrice de l’Association «Du côté du Pont Mirabeau» à Paris ; Membre de la Société des Gens de Lettres ; Lauréate du Prix de poésie féminine Simone Landry (France, 2011) et du Prix d’honneur pour l’ensemble de son œuvre (Liban, 2011). Ses poèmes sont traduits en italien, persan, espagnol, roumain, kabyle.

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Rose BOILEAU Docteur en Littératures à l’Université François-Rabelais de Tours où elle a soutenu sa thèse intitulée Pierre Jean Jouve : entre roman et poème : une théâtralisation souterraine (1925 - 1935) sous la direction de Daniel Leuwers, Rose Boileau a suivi des études supérieures en Littérature à la Sorbonne Nouvelle – Paris III. Elle est membre de l’Association Internationale de la Critique Littéraire. Elle écrit aussi des poèmes et des nouvelles.

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Hassan NEJMI Ecrivain et poète, Hassan Nejmi est l’un des fondateurs de la Maison de la poésie au Maroc, et ancien président de l’Union des écrivains du Maroc . Il a reçu le Prix de la poésie décerné par la fondation «Rocca Flea» en Italie en 2009 et le Prix du Maroc de la poésie de 2012. Il est l’auteur de plusieurs recueils poétiques, dont : Les Vents ocres, illustré par le peintre feu Mohamed Kacimi (Rabat, 1993), Petite vie (Casablanca, 1995), Les Baigneuses, suivi de Petite éternité (Casablanca, 2002), Individuellement (Bierut, 2007). Hassan Nejmi est également l’auteur de deux romans, dont le dernier, intitulé Gertrude, retrace la vie quotidienne de l’écrivaine américaine Gertrude Stein (1898-1946), dans la ville de Tanger.

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Jalal El HAKMAOUI Poète et traducteur. Vit à Rabat où il enseigne. Directeur de la revue Electron Libre. Il est l’auteur de deux recueils poétiques : Certificat de célibat (Paris, 1997) et Allez un peu au cinéma (Casablanca, 2006). Il a également traduit Cinq poètes marocains (Rabat, 2005), Entre deux nuages Benmoussa (Rabat, 2006).

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Il a également contribué dans l’ouvrage collectif Das Bild Des Andern : Berlin-Casa-Rabat, publié par Goethe-Institut & Azzaman.

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Carène WOOD Journaliste-Ecrivain-Éditrice. Née en 1963 à Amboise, Carène Wood consacre sa vie aux voyages, à l’écriture et à l’étude des sciences humaines notamment la psychologie et la philosophie. Elle collabore à plusieurs journaux, magazines, quotidiens, hebdomadaires, et mensuels.

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Auteur de nouvelles, romans et poésies. Parmi ses ouvrages Les confidences d’une laide (2006), Sur l’île de Jade on y pense (2007), Pounamu’s Reflections (version anglaise de Sur l’île de Jade on y pense) (2007), L’envol (2007), Je te déteste (2008), L’invitation de Gabrielle, (2008), Blessures de femmes (2008), Je t’aime… à demain (2009).

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